1. Lettres d'une femme mariée - 1


    Datte: 09/07/2020, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail caférestau, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme pied, intermast, nopéné, journal, lettres, Auteur: Lauriolan, Source: Revebebe

    ... flattait.
    
    Il me fit asseoir face à son bureau et je me souviens du trouble rencontré, alors que j’étais en train de le dévisager, pendant les fractions de secondes qu’il mit pour s’installer face à moi.
    
    Il y avait avant tout, cette odeur capiteuse qui saturait l’atmosphère et que j’aurais jugé vulgaire sur un autre que lui, mais que je ne jugeais pas.
    
    Sa corpulence était un peu massive, voire trapue, encore une fois à l’opposé de toi, avec un ventre plutôt proéminent, propre à la cinquantaine de celui qui se laisse un peu aller.
    
    Lorsqu’il commença à s’asseoir derrière son bureau dont la transparence me laissait distinguer sa silhouette enrobée, mais cette fois-ci de face, je découvris un visage qui n’était ni beau, ni laid, de type méditerranéen, pas très bien rasé. Je percevais des cernes sous ses yeux, ce que je mis sous le compte de la charge de travail d’un homme tel que lui qui a des responsabilités.
    
    Il était maintenant calé dans son fauteuil et son attitude était plus qu’affable. Il semblait ravi comme un enfant qui découvre un nouveau jouet, mais je lisais dans son regard bien plus qu’un désir enfantin.
    
    J’arrêtai de l’observer avec trop d’insistance car sa façon de me scruter devenait pesante et me mit mal à l’aise. C’était à son tour de me dévisager, ou plutôt de me déshabiller du regard.
    
    Nous avions à peine échangé une parole que je me sentis prise d’un trouble totalement nouveau.
    
    J’ai parlé de son visage qui était quelconque, mais ce qui ...
    ... l’était moins, c’était ses yeux noirs à l’expression intense à cet instant et qui, lorsqu’ils croisèrent les miens, après s’être attardés de façon interminable sur diverses parties de mon corps, me semblèrent d’une profondeur insondable comme si je devais m’y noyer !
    
    J’étais complètement accrochée par ce regard que je soutins pendant plusieurs secondes, tout en réalisant qu’une telle attitude pouvait être interprétée comme l’aveu impudique d’un désir de femme pour un inconnu.
    
    En vérité c’était comme si, en me dévisageant, il venait littéralement de lire en moi et que je ne devais rien devoir lui cacher !
    
    — Vous êtes absolument ravissante ! Je dois avouer que je ne m’attendais pas.
    
    Il se ravisa alors, comme s’il avait peur de se livrer davantage…
    
    — Êtes-vous très motivée par ce travail ?
    
    Je lui répondis franchement qu’il correspondait exactement à ce que j’attendais. Mais il continua aussitôt :
    
    — C’est quelque chose que je ne dis jamais, surtout lors d’un premier entretien, mais je dois avouer que j’aimerais vraiment voir une femme telle que vous travailler avec moi ! Je sais combien une personne aussi belle peut présenter d’atout dans une agence telle que la notre, dont l’objectif premier est d’apporter du rêve, de l’évasion.
    
    Il marqua alors une pause. Je me sentais terriblement tendue et en même temps excitée par ses propos. L’attention qu’il venait de me porter et cette douce sensation de dépendance, faisait que je me sentais totalement en sa possession ...
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