1. Lettres d'une femme mariée - 1


    Datte: 09/07/2020, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail caférestau, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme pied, intermast, nopéné, journal, lettres, Auteur: Lauriolan, Source: Revebebe

    ... et prête à accepter bien des choses. Mais, j’étais en même temps troublée parce que je n’avais pas même montré mes compétences pour ce poste, et je craignais qu’il se méprenne sur la femme que j’étais vraiment.
    
    — J’ai aussi des exigences qui peut-être vous paraîtront bizarres… mais j’attends un engagement sans faille de la part de mes employés. Il est très important pour moi que vous sachiez bien que c’est moi qui décide de ce qui se passe ici. Il faut que vous ayez toujours présent à l’esprit qu’à la base du sérieux que j’exige de vous dans une telle activité, ce que j’attends, c’est surtout que vous me soyez fidèle !
    
    Ce mot fidèle me paru immédiatement dans toute son ambiguïté mais celui qui était déjà mon nouveau patron, dissipa celle-ci d’une façon encore plus troublante :
    
    — Vous dites dans votre CV que vous êtes mariée.
    — En effet.
    — Vos enfants ne vivent plus avec vous ?
    
    J’étais étonnée par cette remarque, mais je n’hésitai pas à lui répondre :
    
    — Le dernier vient tout juste de se marier.
    — Parfait ! Je pense que vous êtes naturellement très attachée à votre mari, aussi je vous demanderai un travail régulier en dehors des heures à l’agence qui, si vous l’acceptez, vaudra acceptation d’embauche.
    
    Encore une fois, il y eut un long silence pendant lequel j’observai ses doigts un peu trapus mais, tout en pensant à la finesse de tes propres mains, mon chéri, je réalisai que j’avais envie de toucher ou d’être touchée par ces mains là.
    
    — Ce que j’attends ...
    ... de vous, c’est que vous écriviez régulièrement une lettre à votre mari, mais que vous la gardiez près de vous. Ce que je veux, c’est que vous y exprimiez avec la plus grande franchise possible ce que vous ressentez à mon égard et, pour que cela soit possible, je vous demande de garder ces lettres dans un endroit qui soit secret aussi pour moi-même. De temps en temps, je vous demanderai seulement de me lire une d’entre-elles de votre choix. C’est pour moi un gage de fidélité indispensable pour une bonne relation de travail ! Bien sûr, personne d’autre que vous, que moi-même ou que votre mari un jour, ne doit prendre connaissance de l’existence de cette correspondance !
    
    Je ne m’attendais évidemment pas à un tel contrat ! Avant même d’avoir réfléchi, je me mis pourtant à lui répondre, ce que j’aurais répondu à n’importe quelle question :
    
    — C’est comme vous voudrez.
    
    Il n’en fallait pas plus pour le contenter, au moins pour le moment, car il se releva et il ne m’échappait pas que ses yeux s’attardaient pesamment sur ce qu’il pouvait voir de ma poitrine alors que j’attendais pour ma part un signal avant de me redresser. Tout en contournant le bureau, je sentis son regard glisser sur mes cuisses.
    
    Il me prit la main comme on prend la main d’une « dame », à l’ancienne, pour me faire signe de me relever. Ses doigts étaient brûlants et sa peau un peu moite.
    
    J’étais maintenant debout face à lui, à quelques centimètres, et son parfum puissant, un peu trop fort, emplissait ...
«12...456...15»