1. Lettres d'une femme mariée - 1


    Datte: 09/07/2020, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail caférestau, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme pied, intermast, nopéné, journal, lettres, Auteur: Lauriolan, Source: Revebebe

    ... au discret motif. Ceux-là même que je ne porte d’habitude que pour te séduire davantage ou lorsque nous allons à une soirée et cela, malgré le fait que je dévoile largement mes jambes sous cette jupe moulante, fendue sur le côté.
    
    À vrai dire, il a fallu tous tes talents de persuasion pour me convaincre de m’habiller ainsi, alors que je craignais que le relief de mes jarretelles soit visible pour un œil attentif, sous la finesse du tissu.
    
    Pour toi, cette sensualité que je dissimulais sous mes vêtements me rendait encore plus radieuse et plus « femme », et mettait ainsi toutes les chances de mon côté dans un tel entretien pour un métier de relation avec la clientèle.
    
    Tu me disais l’importance de la première impression lors d’un entretien d’embauche.
    
    J’ai conscience de pouvoir plaire aux hommes. Du moins, je me sais désirable, tout en sachant l’aspect superficiel et intéressé du regard qu’ils portent souvent sur moi.
    
    Durant mes études, j’avais de nombreux garçons qui me tournaient autour, mais j’étais aussi très timide, et les quelques aventures que j’ai eues avant de te rencontrer n’étaient en rien torrides.
    
    Avec toi, Damien, j’ai connu quelque chose de fort, même si je soupçonne, précisément à cet instant, que ce n’était pas de la passion. Tu étais beau, gentil et rassurant, et tu avais de l’argent, ce qui ne gâchait rien, pour moi qui était d’une origine plus modeste.
    
    Nous avons, durant des années, construit notre vie selon mes désirs, et nos deux ...
    ... enfants ont pu eux-mêmes accéder au confort matériel et à la jouissance d’une relation stable et heureuse.
    
    Mais aujourd’hui, je me sens bouleversée et ce que je viens de vivre, je ne m’en croyais pas capable !
    
    J’étais très intimidée en rentrant dans l’agence. Pour m’accueillir, une jeune femme et un jeune homme à la fois beaux et avenants m’orientèrent vers la porte du bureau du patron en me demandant de patienter un instant. En attendant, je me mis à feuilleter des magazines de voyages qui ne parvenaient pas à capter mon attention.J’étais distraite par la voix grave qui me parvenait derrière la porte. Visiblement celui qui devait m’accueillir avait une discussion plutôt vive au téléphone avec son interlocuteur.
    
    Avant même de le voir, je me rappelle de ce côté vulgaire qui est si étranger à toi :
    
    — Espèce de connard ! Tu n’es qu’un petit branleur ! J’attends cette livraison depuis une semaine ! Démerde-toi, sinon t’auras affaire à moi !
    
    On ne peut pas dire que cela me rassurait.
    
    Il s’écoula encore quelques minutes, lorsque la porte s’entrouvrit.
    
    Avant de le décrire, je dois te parler de l’expression de son visage qui curieusement me laisse un souvenir ému. Il était visiblement encore sous l’effet de la colère, mais lorsqu’il a levé les yeux sur moi, il s’est soudain attendri pour me gratifier d’un sourire radieux qui contrastait violemment avec ce que je venais d’entendre.
    
    Son attitude était même un peu mielleuse, mais curieusement tout cela me ...
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