La dévote incomprise (1) - Histoires de Sexe

La dévote incomprise (1)

... lit lui avait fait du bien et elle ne se fit pas prier pour accepter mon offre. Elle disait que c’était certainement le ciel qui m’avait envoyé et que je semblais être quelqu’un de confiance. (Oui, mes intentions n’étaient peut-être pas aussi pieuses, mais je ne lui voulais aucun mal non plus.)

Alors cette nuit-là, j’ai parlé à Marie-Anne de mes soudaines envies de prier, depuis que je l’avais rencontrée. Qu’il était peut-être possible que nos chemins se soient croisés pour qu’elle me convertisse. Elle esquissa un sourire et se mit à réfléchir. Avait-elle compris ce que j’avais fait la veille ? Quelque chose me disait que cette jeune femme, n’était pas si innocente que ça. D’abord j’avais pensé que j’avais affaire à une très fervente croyante obnubilée par la religion et dont les pratiques résultaient de sa foi intense. Mais plus je la côtoyais et plus je me disais que cette fille savait bien l’interdit de ses actes et qu’elle voulait surtout joindre l’utile à l’agréable. Donc, oui elle semblait vouloir sauver son âme, mais sans renoncer pour autant au plaisir de la chair. Et une religion, quelle qu’elle soit, pratiquée ainsi, obtenait forcément mon adhésion. Son vœu de chasteté dans tout ça ? Aucune idée. Et je m’en fichais.

Avant tout, elle voulut mettre les choses au point. Elle aimait son dieu et se donnait à lui, à la fois de manière spirituelle, mais aussi charnelle. C’est pourquoi je ne devais pas interpréter sa nudité et ses actes, comme un appel à la ...

... copulation. Que si je lui promettais de ne pas intervenir, il y avait de fortes chances, pour que je sois à mon tour touché par la grâce divine.

Je lui ai alors répondu qu’elle n’avait pas à s’inquiéter. Et pour lui témoigner mon respect à son égard, ainsi qu’à ses croyances, j’allais faire preuve de ce que sa religion prônait haut et fort. A savoir, la tolérance. J’en fus très bien récompensé, car la voir prier était un grand moment de sensualité et la manifestation visible que l’amour divin existait.

Marie-Anne s’est mise à se caresser sous mes yeux, devant le petit autel improvisé. Moi je faisais silence et me laissais envahir par l’émotion. Alors qu’elle récitait ses prières, ses mains se baladaient le long de son corps et la dénudaient peu à peu dans des mouvements sensuels. Elle défit le haut de sa robe et révéla de beaux petits seins, qu’elle caressa avec tendresse et ferveur. Ses soupirs ne me laissaient pas de marbre et je décidai de prendre un peu de recul pour me masturber discrètement. Marie-Anne s’en aperçut et me rassura:

— Ca ne me dérange pas. C’est la première fois que je prie avec un homme. Mais j’ai eu une vie avant d’entrer au couvent...

Je n’ai malheureusement jamais su de quoi il en retournait. Certaines choses devaient sûrement mieux rester secrètes.

Alors, je sortis mon sexe enhardi par la ferveur et me masturbai ouvertement aux côtés de Marie-Anne. Et bien que je faisais face à l’autel, c’était la créature et non le créateur que j’admirais.

La ...