La dévote incomprise (1) - Histoires de Sexe

La dévote incomprise (1)

... ses habitudes acquises au couvent et dîna de manière frugale. Bien que le sujet était sensible, j’osai quand même lui dire que si on l’avait renvoyée du couvent, il y avait peu de chance qu’elle y retourne un jour. Elle devait donc commencer à s’habituer à la vie civile. Mais elle avait des idées bien arrêtées et je n’insistai pas.

A la fin du repas, elle me demanda un endroit tranquille pour prier. Je lui ai donc proposé ma chambre, quant à moi je prendrai le canapé. Marie-Anne apprécia le geste et me fit faire la promesse de ne pas intervenir, quoi que je puisse entendre. Je ne lui aurais posé aucun problème, car j’étais quelqu’un de foncièrement respectueux.

Un peu plus tard, alors que je regardais silencieusement la télévision en attendant le sommeil, j’entendis des soupirs en provenance de ma chambre. "Je ne pouvais pas croire que c’était ça !"

Alors toujours silencieusement, je me suis mis à écouter derrière la porte. (Eh oui, je savais bien que ça ne se faisait pas. Mais prier devait avoir aussi une connotation discrète, pas provocatrice !) Je me suis donc senti légitime face à cette situation exceptionnelle. La porte n’était même pas fermée à clé!

Ma curiosité fut plus forte que moi et j’ouvris discrètement la porte. Là j’ai vu Marie-Anne allongée à même le sol, face à ma table de chevet. Elle y avait fait une sorte de petit autel, avec une statuette dont je ne distinguais pas l’effigie et deux petites bougies allumées de chaque côté. J’aurais dû être ...

... choqué j’imagine, mais ce ne fut pas le cas. Moi-même étant athée, je ne me suis pas senti tellement concerné. Mais j’ai trouvé cette jeune femme irrésistible à ce moment-là.

Comme je la voyais de dos, je ne pouvais que distinguer sa position et deviner ce qu’elle faisait. En effet ses jambes largement écartées, Marie-Anne semblait se doigter ou s’insérer quelque chose. Elle y prenait beaucoup de plaisir en tout cas ! On aurait même dit qu’elle était en communion avec le saint qu’elle "priait". Je comprenais désormais parfaitement la raison de son renvoi...

Cela m’a plu, je dois l’avouer. Entendre cette jeune femme, pousser des cris de plaisir dans un tel contexte, eut un effet incroyable sur moi. J’avais bien envie de la baiser telle quelle, devant cet autel. Me joindre à sa prière, pour manifester cette foi que je n’avais jamais eue. Mais j’avais promis de ne pas intervenir. Alors j’ai refermé la porte aussi discrètement que je l’avais ouverte et je me suis branlé sur le canapé, me sentant porté par une ferveur naissante. J’ai alors bien juté. "Oh putain ! Que c’était bon !"

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Le lendemain matin avant de partir travailler, j’ai demandé à Marie-Anne de ne pas s’en aller. (Après avoir vu cette si belle preuve de foi, je ne pouvais que lui demander de rester. Et de me convertir...) Marie-Anne fut touchée par l’invitation et m’avoua qu’elle avait beaucoup apprécié mon hospitalité. Avoir pu dormir dans un vrai ...