Conversion - Histoires de Sexe

Conversion

... chose qu’elle ait de sec, le reste étant plutôt dégoulinant.

— C’est vrai, son cas n’est pas une généralité, mais je me fous que ce ne soit pas une généralité, parce que ce cas, c’est mon mari.
— Hein ?
— Oui mon mari. Un directeur qui s’appelle Rémi à la SOGERA, il n’y en a pas cinquante, ni même deux, il n’y en a qu’un et c’est mon cher époux.
— Je me suis probablement trompé de nom, je n’en suis pas certain.
— Arrête, ce n’est pas la peine.
— Mais…
— Arrête, s’il te plaît.

Renaud n’insiste pas, il suggère à Marie-Cécile d’aller se sécher.

— C’est vrai que j’en ai besoin. Tu as des méthodes efficaces pour calmer, humides, mais efficaces.

Il lui montre le chemin de la salle de bain, lui donne des serviettes avant de retourner éponger l’eau répandue. Il est encore à quatre pattes à passer la serpillière quand Marie-Cécile revient avec pour vêtement une serviette nouée sur les seins, dont la longueur lui permet tout juste d’arriver en haut des cuisses. En levant les yeux il ne peut que constater que cette serviette est vraiment son seul vêtement. Il se redresse précipitamment, évitant de laisser son regard aller vers un endroit pourtant des plus plaisant à voir.

— Je suis désolé, j’aurais dû prévoir un peignoir, je vais le chercher.

Il s’élance au pas de course et revient avec l’objet et le lui tend. Elle le prend et de son autre main dénoue la serviette qui tombe en un petit tas à ses pieds, mais elle lâche aussi le peignoir qui va rejoindre la ...

... serviette sur le sol en disant :

— Dégèle-moi le cul !

Elle avance, les pointes de ses seins touchant presque la poitrine de Renaud, et répète :

— Dégèle-moi le cul, puisqu’il paraît que je l’ai gelé.

Il recule d’un pas et la contemple dans sa nudité, avec son visage d’ange, son cou gracile, sa poitrine aux hémisphères de la taille d’un melon, aux aréoles carmins, se passant fort bien de soutien-gorge, sa toison du même noir que ses cheveux, son mont de Vénus bombé et ses longues jambes. Reprenant ses esprits, il dépose un baiser sur son front et d’un geste fluide, il se baisse, ramasse le peignoir et le lui pose sur les épaules en disant :

— Je n’aurais pas cru que cela fût possible ! Qu’une femme aussi merveilleuse que toi s’offre à moi et que je ne lui saute pas dessus. Horace n’a-t-il pas dit : « Ira furor brevis est. Animum rege, qui, nisi paret imperat. »

Voyant qu’elle ne comprend pas, il enchaîne :

— Ce qui veut dire : la colère est une courte folie. Maîtrisez vos passions, si elles n’obéissent pas, elles commandent. Allons sur le canapé et prenons le temps de parler.

Il la prend par les épaules et l’emmène s’asseoir. Elle se laisse tomber sur les coussins. Il s’installe à ses côtés. L’air d’un chien battu presque murmurant, elle dit :

— Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris de me jeter ainsi à ton cou. Je ne pensais qu’à moi, en voulant me servir de toi pour me défouler de ma déception. Tu devenais un simple instrument de vengeance. Je te ...