1. La Corotte de Tchotchon (2)


    Datte: 07/07/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... Ouais ! Ta maison, ton toit ! Tu as bien su me le faire remarquer tout à l’heure.
    
    — Bon Louis ! Ça suffit ! Tu te calmes… pourquoi vous chamailler puisque je veux bien être à vous deux ?
    
    — À nous deux… oui ? Mais comment, je n’arrive pas à comprendre ? Et papa ne semble guère plus convaincu.
    
    — C’est à l’envi. Le moment où moi j’aurai besoin, je saurai vous le montrer.
    
    — Ah ? Et tu vas faire comment pour choisir entre ton frère et moi ? Tu en as déjà une vague idée ? Parce que je t’avoue que ça me rend malade de jalousie de te savoir…
    
    — Et pourquoi devrais-je choisir entre X ou Y. Vous voyez un inconvénient majeur à ce que justement… je ne choisisse pas ?
    
    — Tu veux dire… que tous les deux… ensemble ? Papa et moi ? Mais tu es folle ?
    
    — Pas le moins du monde ! Et comme ça il n’y aurait plus de jalousie ou de guerre entre les deux hommes de ma vie.
    
    Deux paires d’yeux me scrutaient. Ils ne savaient plus quoi dire, médusés par cette audace dont je faisais preuve. Depuis que Louis était rentré du régiment, combien de fois avais-je songé à cette possibilité ? Combien de fois alors que papa me prenait avais-je, dans mon cerveau, substitué sa frimousse à celle de mon frère ? Je n’en avais aucune idée, mais peut-être bien qu’inconsciemment c’était à chacun des moments passés à baiser avec mon père. Après tout, la solution que j’avançais avait le mérite de ne frustrer personne. Et puis s’ils avaient envie de continuer à coucher avec moi, quel intérêt ...
    ... auraient-ils eu à refuser ?
    
    — oooOOooo —
    
    C’était bien cette nuit-là qu’avait donc commencé un bien curieux manège, un ménage à trois. Je ne renâclais sur aucune tache et la nuit tombée, j’appartenais à l’un ou à l’autre, sans chercher à évincer quiconque. Les tensions étaient retombées depuis longtemps. J’étais devenue la femme de l’un ou de l’autre, parfois aussi de l’un et de l’autre. La chambre de papa servait alors de lupanar. Et jamais je n’avais connu plus grande félicité que celle d’être prise par mon père et mon frère. À tour de rôle ils jouaient au mari, à l’amant pour mon plus grand enchantement.
    
    Les choses duraient depuis un certain temps, et les rares visiteurs que nous avions étaient laissés à l’écart de nos errements singuliers. Le travail rude de la journée se trouvait largement récompensé par les heures d’alcôve que nous finissions tous par adorer. La maison était redevenue un lieu de joie, et il n’était pas rare d’entendre mon frère ou mon père siffloter, voire chanter. Comme quoi… donnez de l’amour à vos hommes et ils sauront vous le rendre. Et l’amour ce n’était pas ce qui manquait dans notre ferme de la colline.
    
    Louis repartait de temps à autre en ville, mais ça ne l’empêchait pas de faire un détour par ma chambre à son retour. Combien de fois se glissait-il dans mes draps, alors que papa s’y trouvait déjà ou encore ? Plus personne ne se querellait pour moi. J’y trouvais mon compte dans des jeux entre adultes dont personne n’aurait soupçonné l’existence ...