L'enquête - Histoires de Sexe

L'enquête

... boulot. C’est trop dur…

Je la laisse vider son sac.

— Il y a deux ans, un proxénète a égorgé une fille de dix-sept ans. Ensuite, il lui a ouvert les entrailles, juste pour montrer de quoi il était capable. Dix-sept ans, putain ! Aujourd’hui, c’est Nadia qui a payé. Elle avait vingt-deux ans.

Elle pleure maintenant à chaudes larmes, ne pouvant retenir quelques sanglots.

— Quelle merde tout ça.
— Tu la connaissais ?
— Un peu… On ne sait pas grand-chose d’elle. Juste qu’elle est arrivée en France l’an dernier, qu’elle a fait des études à Saint-Pétersbourg en français.
— Comment a-t-elle été tuée ?
— Ils l’ont ligotée, nue, sur une table. Ils l’ont violée puis lui ont tiré une balle dans la tête.
— Merde. Vous savez qui a fait ça ?
— Nous avons une bouteille de vodka presque vide, avec des traces de salives sur le goulot. Nous avons aussi récupéré quelques poils. Avec ça, on va pouvoir faire des analyses ADN. Mais nous n’aurons pas les résultats tout de suite.

Elle a retrouvé sa verve, parlant avec beaucoup plus d’entrain, passionnée par ce qu’elle me raconte.

— Ce n’est pas comme dans les séries télé où les examens se font en quelques minutes. Il nous faut quelques jours. En attendant, nous sommes en train de mettre la pression sur tous les suspects. Nous les suivons vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Nous avons reçu l’appui de deux autres brigades. On ne va pas les lâcher. Il y en a déjà deux qui montrent des signes de nervosité.
— C’est qui ces ...

... gens ? Mis à part qu’ils sont russes, je ne sais rien.
— Ce sont des trafiquants. Ils font tout : femmes, esclaves, drogues.
— Esclaves ?
— Oui. En général, des filles de sept ou huit ans qui doivent s’occuper du ménage de gens riches.
— Ça fait longtemps que vous êtes sur cette enquête ?
— Plus de deux ans maintenant.
— Deux ans ? Putain !
— Ouais… Deux ans. Et là, j’en ai plein les couilles.

Je souris à cette remarque.

— Enfin… tu m’as compris, hein !
— Tout à fait. Viens, ton bain doit être prêt.

—o–o—

Elle est couchée sur le côté. Je me place derrière elle, en position de la cuillère, et je colle mon sexe sur le sien. Mon gland vient chipoter le haut de sa vulve. Ensuite, je me recule un peu pour qu’il caresse toute la fente. Je recule encore et passe sur son œillet. Gémissement. Je recommence, mais cette fois je m’attarde sur son bouton. Puis je m’introduis dans son sexe. Trèèèèès lentement. Arrivé au bout, je ressors tout aussi posément. Je guide mon membre, à nouveau, sur toute la raie. C’est délicieusement moite. Quelques doigts se perdent du côté de cette tiédeur. Ma belle ronronne. De mes deux mains, j’écarte ses fesses et titille son petit trou, tout en continuant mes mouvements de va-et-vient entre ses grandes lèvres. Son entrejambe est détrempé. J’ose une phalange dans son fondement. Sans brusquerie aucune, elle rapproche son bassin pour se faire pénétrer plus profondément. Mon doigt se fiche complètement dans son anus. Catherine pousse un long ...