L'enquête
Datte: 02/07/2020,
Catégories:
fh,
frousses,
fdanus,
Auteur: Petit bouquet, Source: Revebebe
... sien. Comment fait-elle pour serrer autant ? Je n’ai jamais eu cette sensation de compression. Putain que c’est bon ! Alors que c’est moi qui devrais la posséder, c’est elle qui impose sa cadence.
— Viens plus fort, me demande-t-elle.
— C’est qui qui commande ici ?
— S’il te plaît !
Je commence alors avec des mouvements plus conséquents, plus amples. Je lâche ses cheveux et m’accroche à ses hanches. Je cogne plus fort, rythme saccadé. Ses gémissements deviennent plaintes, son corps est parcouru de frissons. J’arrête toute agitation et jouis profondément, fiché au plus profond de son antre. Je me sens défaillir, mes jambes ne me portent quasi plus. Je suis obligé de m’agripper à ma rouquine pour ne pas complètement tomber. Je m’affale sur son dos, mes bras autour de son buste. Je sens une main m’attraper, me serrer, dans ce moment intense, ce moment de partage, d’un corps, de deux corps en harmonie, en jouissance.
Nous restons enlacés un moment, profitant l’un et l’autre de cet instant d’extase post-baise.
— Je dois m’allonger, lui dis-je. J’en peux plus de rester debout comme ça.
Nous nous soutenons l’un l’autre et nous nous échouons sur le lit.
— C’est de plus en plus intense avec toi, me dit-elle.
— ...
... Tu vas peut-être trouver ça un peu fleur bleue, mais je crois que je suis tombé amoureux… de toi.
— Ha non… moi, j’en suis sûre !
— De quoi ?
— D’être amoureuse…
—o–o—
Cela fait six ans que nous vivons ensemble, Catherine et moi. Elle a quitté son poste de capitaine et travaille maintenant dans une association qui s’occupe de prostituées. Et… elle est enceinte pour la deuxième fois. Nous avons beaucoup discuté concernant les enfants. Comme nous sommes tous les deux handicapés familialement, cela n’a pas été facile de franchir le cap. Notre premier est un réel plaisir. Oh, bien sûr, ça n’a pas toujours été facile… Mais nous avons choisi d’en avoir un second. Et peut-être plus tard que la famille s’agrandira encore ?
Notre libido est toujours aussi grande. Nous avons besoin l’un de l’autre, besoin de sentir l’autre. Et besoin aussi de se retrouver seul, quelques heures ou quelques jours.
Hervé est le parrain de notre fils. Quand nous le lui avons demandé, il a fondu en larmes. C’était très touchant. Il passe toujours à l’improviste. Cinq minutes ou cinq heures. Il y a entre nous trois une grande connivence.
Nous avons choisi Sylvie comme marraine. Elle aussi était très émue lorsque nous lui en avons parlé.