Les Amazones
Datte: 01/07/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
asie,
Oral
Partouze / Groupe
fsodo,
historique,
aventure,
Auteur: André 59, Source: Revebebe
... démesure, l’Ubris, l’aveugle. Je vous dis, moi, que ce crétin va nous mener au désastre ! Il n’a même pas envoyé d’éclaireurs pour observer le terrain. Il est tellement persuadé de sa victoire que le camp n’est pas fortifié. S’il faut se replier, nous sommes foutus.
— Les Parques décideront de notre destin. Que chacun regagne maintenant son unité.
Les Macédoniens couraient aux armes alors qu’un immense nuage de poussière à l’horizon indiquait l’arrivée de l’armée de secours venue débloquer Olbia. Ce serait un choc de titans.
Comme on en avait l’habitude en ces temps anciens, un émissaire vint parlementer avec l’adversaire avant la bataille. Couvert d’or et de bronze, l’ambassadeur scythe semblait monter un animal fantastique, un cheval protégé lui aussi d’écailles de fer et dont le front portait un masque orné de ramures de cerf multicolores. Son carquois et le fourreau de son épée étaient décorés de plaque d’or étincelantes. Aligné parmi les premiers rangs, Erostratos avala difficilement sa salive quand il réalisa que la cape de l’envoyé n’était pas faite de fourrure. Ce qu’il avait pris pour des poils ondoyant sous le vent était des cheveux humains. Cette cape était constituée de scalps cousus ! Le Scythe arborait un casque thrace décoré d’un immense cimier à queue de cheval. Et son visage disparaissait derrière une visière rehaussée d’une fausse barbe en bronze. Seuls les yeux perçants semblaient humains. Son cheval et lui-même ne faisaient qu’un, c’était un ...
... centaure plus qu’un simple mortel… Dans un grec parfait, il demanda à Zopyrion de se retirer.
— Vois nos troupes, général, elles sont innombrables, lève ce siège inutile et retourne d’où tu viens. Nous vous laisserons libre passage à toi et à tes hommes. Sinon tout ce que tu obtiendras ici en guise de conquête, c’est quelques arpents de terre pour recouvrir tes cendres. Nos flèches seront si nombreuses qu’elles vous masqueront le soleil et vous serez anéantis. Jusqu’au dernier.
— Très bien, nous combattrons alors à l’ombre ! Va ! Tu peux dire à ton roi que nous ne plierons pas devant des barbares.
— Alors vous mourrez tous !
Le cavalier cabra son cheval, fit volte-face et repartit vers les siens, dressant le poing alors qu’une immense clameur retentissait. Disposés en un gigantesque croissant, les scythes adoptaient la formation classique des guerriers des steppes, archers montés au centre, cavalerie lourde aux ailes. En face, les Macédoniens acclamaient de même leur chef qui remontait au galop leurs lignes, au rythme du fracas des lances et des épées frappant en cadence les boucliers. Aristès émit un petit ricanement.
— Pour une fois, il agit en chef, mais c’est un peu tard.
Les phalangistes se mirent en rang, par section, seize hommes de front sur seize de profondeur, la sarisse, la pique macédonienne longue de cinq mètres, fermement tenue à deux mains, bouclier en bandoulière. Chaque section collait à sa voisine, opérant un savant mouvement de conversion. Puis ...