1. Les Amazones


    Datte: 01/07/2020, Catégories: fh, fhh, asie, Oral Partouze / Groupe fsodo, historique, aventure, Auteur: André 59, Source: Revebebe

    Corinthe, 334 av. J. C.
    
    « Il n’est pas donné à tout le monde d’aller à Corinthe » Ces quelques mots ne cessaient de tourmenter l’esprit d’Erostratos alors qu’il regardait, incrédule, la tête aux boucles blondes monter et descendre à cadence régulière entre ses jambes. Levant les yeux de la fellation étourdissante qui lui était administrée, il admirait à ses côtés son compagnon, Andonios, saoul comme tout bon disciple de Dionysos, qui récitait d’une voix pâteuse des vers du poète Pindare :
    
    —Hospitalières jeunes filles/servantes de Persuasion/dans la riche Corinthe/ vous qui faites brûler les gouttes dorées de l’encens/ vos pensées volent vers la mère céleste des désirs amoureux/ Aphrodite/ qui vous permet, mes enfants/ de cueillir sur vos couches agréables le fruit de votre tendre jeunesse.
    
    Tous les deux avaient profité d’une escale pour aller voir les habitantes les plus célèbres de cette cité : les hiérodules de la déesse Aphrodite et de sa servante Persuasion. À la fois esclaves, prêtresses et courtisanes sacrées, sélectionnées pour leur extraordinaire beauté, ces jeunes femmes dispensaient leurs faveurs aux voyageurs venus des quatre coins du monde connu. Leurs corps splendides étaient marqués du sceau de la divinité et suscitaient à la fois le plus grand des respects et le plus fou des désirs. Les deux jeunes gens n’avaient pas hésité à sacrifier plus de la moitié de leur maigre solde pour jouir de la science de deux de ces expertes en amour.
    
    Les yeux ...
    ... vitreux, arborant un sourire extatique, ivres de douceurs et de vin, ils savouraient chaque instant du plaisir qu’elles leur prodiguaient de concert, alternant savamment coups de langues et caresses de leurs doigts fins avant de s’emparer de leurs membres virils avec un petit bruit de succion humide. En extase devant ces bouches qui coulissaient sur leurs queues, ils s’apostrophaient gaiement :
    
    —Erostratos, laisse-toi aller mon ami, après-demain, nous serons peut-être morts, jouis sans partage et remercie les dieux de cette faveur.
    
    Sculpturales et hiératiques, simplement parées de leurs bijoux après s’être dépouillées de leurs tuniques, les hiérodules qui se trouvaient agenouillées à leurs pieds ne leur laissaient pas de répit. Joues creusées par l’aspiration, leurs lèvres serrées en anneau autour de ces hampes juvéniles, elles semblaient animées d’une passion farouche et dévorante, possédées par l’esprit de la déesse qu’elles servaient avec ferveur. C’était la première fois qu’Erostratos éprouvait du plaisir dans la bouche d’une femme. Et quel plaisir.
    
    Son compagnon lui avait proposé de saisir cette occasion unique de se faire dépuceler en beauté, là, au milieu du faste et du luxe de l’une des cités les plus corrompues, les plus dissolues et les plus riches de Grèce. Pourquoi hésiter ? Ils avaient marché et même foncé vers le temple d’Aphrodite, perché au sommet de l’Acrocorinthe, bousculant en riant les pèlerins qui se pressaient dans la même direction. Ensuite, ils ...
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