L'animal qui est en toi
Datte: 11/04/2018,
Catégories:
f,
fh,
Collègues / Travail
vacances,
parking,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
fsodo,
amourpass,
extraconj,
Auteur: Catherine, Source: Revebebe
... courant ?
— De quoi ?
— Que tu portes des bas…
— T’es fou, il me tuerait… En fait, j’avais acheté cet ensemble pour lui faire une surprise lors d’un anniversaire passé en amoureux, il m’a dit au final que j’avais l’air d’une pute. Alors…
Subitement, je comprends mieux pourquoi elle semble tellement avoir envie de coucher avec moi. Un jour, j’écrirai sans doute un bouquin sur ces hommes qui ne méritent décidément pas la femme qui est à leur bras, mais telle n’est pas ma priorité pour le moment. Comme ma main est toujours sous sa jupe et que Jennifer ne proteste absolument pas, je continue mon exploration jusqu’à buter sur un délicieux écrin de dentelle, dernier rempart avant le paradis – ou l’enfer, dit-on, puisque Satan l’habite.
C’est au moment précis où je parviens à m’immiscer sous cette barrière de dentelle que le commandant de bord en profite pour annoncer qu’il va bientôt amorcer sa descente, et qu’il faut remonter nos sièges et attacher nos ceintures.
— Tant pis, dit-elle, visiblement déçue, on verra pour la suite à l’hôtel…
Même si, à ce moment précis, je ne sais pas exactement ce qui m’attend, je me promets alors d’aller remercier mon boss en rentrant, c’est une rudement bonne idée qu’il a eue de nous envoyer, Jennifer et moi, en stage. Et dire que tout ça doit durer dix jours…
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L’atterrissage. Les douanes. Le taxi. Pendant tout ce temps, si Jennifer n’a pas ouvert la bouche, elle m’a constamment tenu la main comme les deux ...
... amoureux que nous ne sommes pourtant pas vraiment.
— Voici vos clés, la 442 et la 443, deux chambres communicantes, quatrième étage, à gauche. L’ascenseur est au bout du couloir.
Quelques minutes plus tard, tandis qu’elle ouvre la porte de sa chambre, elle dépose simplement un chaste baiser sur mes lèvres.
— Dans dix minutes, rendez-vous sur le balcon. À tout de suite.
Le temps de faire monter deux sodas par le room-service, je profite de la vue, la mer est à quelques kilomètres. L’air est doux et embaume les fleurs sauvages.
Enfin, elle arrive.
— C’est vraiment sérieux, ce que tu as écrit ?
— Tout à fait. Il y a trop longtemps que j’en rêve. Pas toi ?
— Si, bien sûr. Mais on commence quand ?
— Là, tout de suite, si tu veux.
Ce que femme veut… Alors, sans prendre le temps de réfléchir, nos langues se mêlent de nouveau dans un fougueux baiser. Je vais très vite savoir si elle se moque de moi ou si elle dit la vérité, je laisse donc mes mains glisser sur son corps, caressant ses courbes douces et délicates, s’attardant sur la dentelle de ses dessous que je devine au travers de sa jupe et de son tailleur. Je suis d’ailleurs sur le point d’en défaire la fermeture lorsqu’elle bloque ma main.
— Rentrons dans la chambre, nous serons mieux.
Et, sans me laisser le temps de répondre, elle me projette à l’intérieur, tout en me fourrant sa langue chaude jusqu’aux amygdales. Déjà, ses mains s’attaquent à ma braguette à la recherche de l’objet qui, comme de bien ...