L'animal qui est en toi
Datte: 11/04/2018,
Catégories:
f,
fh,
Collègues / Travail
vacances,
parking,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
fsodo,
amourpass,
extraconj,
Auteur: Catherine, Source: Revebebe
... dégoulinantes de mouille.
— Dites-moi, monsieur le policier, votre arme est-elle chargée, reprend-elle, d’un ton taquin.
Ah ça, pour être chargée, elle l’est. Mon problème serait d’ailleurs plutôt de ne pas décharger à un moment inopportun, ce qui, en plus de signer ma défaite, ferait franchement mauvais effet. Cela, elle le sait depuis un bon moment déjà, et quelque chose me dit que cela ne va pas aller en s’arrangeant, puisque d’une main experte elle vient d’ouvrir ma braguette. Et là, caleçon ou pas caleçon, mon camarade Marcel s’est précipité vers la porte ouverte avec la douceur du taureau qui pénètre dans l’arène. Comme, en plus, elle vient de me tirer par la ceinture pour mieux me coller à elle, je me retrouve avec la queue à deux centimètres de l’entrée de sa chatte. Tandis que je la tiens par les hanches, j’essaie de me raisonner.
Il ne faut pas, il ne faut pas…
Les mots de sa lettre me reviennent alors à l’esprit : « Je veux que ce soit la femelle qui est en moi qui fasse l’amour avec l’animal qui est en toi ».
Pour moi, c’est réglé, cet animal n’est pas loin, il est tout près de prendre le pouvoir, même si je m’efforce encore de le contenir. De son côté à elle, le regard presque féroce qu’elle me lance en se retournant, la bave quasiment aux lèvres tandis qu’elle se cambre encore un peu plus, son animal à elle ne doit pas être beaucoup plus loin que le mien. Mais je ne dois pas, je ne dois pas…
Soudain, l’absence. Le voile noir. La même sensation ...
... étrange que l’on a quand on prend une patate, mais sans la douleur ni le côté sonné. Pendant une fraction de seconde, là, j’ai cessé d’exister. Je ne sais pas ce qui s’est passé… Ou plutôt si, je le sais trop bien, les soubresauts de Jennifer en sont la preuve : je suis en elle… À peine ai-je franchi les portes de son intimité qu’elle est partie dans une longue jouissance, aussi brutale qu’imprévisible. Je ne bouge pas en elle, et pourtant elle se tortille comme une possédée. Ses yeux hagards et implorants, cette façon qu’elle a de serrer les mâchoires pour tenter d’étouffer les cris qui lui viennent, tout cela ne trompe pas. Elle jouit…
Et puis, elle redescend sur terre. L’œil vaguement inquiet, elle scrute l’obscurité, essayant d’y découvrir quelqu’un, quelque chose qui trahirait notre présence ou ce qui s’est passé. Rien ne bouge, pas un bruit, personne n’a entendu. Après un long moment, tandis que son souffle se calme, elle se retourne vers moi, quasiment inquiète.
— Et toi, tu as eu ce que tu voulais ?
En fait, je suis toujours en elle, et la manière dont mon membre est toujours aussi raide me laisse à penser que non. Elle lit dans mon regard que je n’en sais rien.
— Ben alors, baise-moi ! Qu’est-ce que tu attends ?
Là, c’est vraiment trop. Alors, comme une bête féroce, je me mets à la besogner, sans réfléchir, avec une violence dont jamais je ne me serais cru capable. Chaque coup de reins est un coup de massue, chaque aller et retour un coup de bélier, la ...