1. L'animal qui est en toi


    Datte: 11/04/2018, Catégories: f, fh, Collègues / Travail vacances, parking, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, pénétratio, fsodo, amourpass, extraconj, Auteur: Catherine, Source: Revebebe

    ... tombée, mais l’air reste délicieusement doux et le parfum des fleurs embaume ce soir de printemps.
    
    Tous les deux côte à côte sur un banc isolé, nous profitons de ce moment de répit. De temps à autre, ma main glisse nonchalamment par l’ouverture de sa veste jusqu’à un sein que je caresse doucement, ou s’insinue sous sa jupe à la recherche de son sexe brûlant. Quant à elle, sa main tient fermement mon sexe qui semble définitivement avoir adopté la posture du porte-manteau.
    
    — Tu sais, ce jeu était mon idée mais je me demande si nous ne devrions pas l’abréger.
    — Pourquoi ?
    — Parce que cela va finir par atteindre notre santé mentale… Quand je pense à ce que j’ai fait tout à l’heure dans le couloir, je me demande si je ne suis pas en train de devenir folle.
    — Tu regrettes ?
    — Non, mais comme dirait l’autre, si ça continue, faudra que ça cesse.
    — Peut-être. Que proposes-tu ?
    — Je n’en sais rien. Tout ce que je peux te dire, c’est que les trois jours qui viennent risquent d’être épuisants.
    
    Elle parle bien évidemment du stage, pas de notre petit défi qui s’éternise.
    
    — Si l’on ne dort pas cette nuit, on va jouer l’armée des morts à nous tout seuls demain. Tu en penses quoi ?
    — Que j’ai terriblement envie de toi, mais que si l’on arrête maintenant notre déception risque fort d’être à la hauteur de l’excitation que l’on a su créer. Ce serait dommage.
    — Tu as raison, tant pis, on continue. Cela dit, si jeudi soir aucun de nous deux n’a craqué, on joue ça à pile ou ...
    ... face… Parce que si ça continue, il faudra qu’on reparte et nous n’aurons toujours pas baisé.
    — Ça, ce serait franchement dommageable pour ma santé mentale. Ils ont de bons asiles, par ici ?
    
    Elle éclate de rire.
    
    — J’espère qu’il y aura de la place pour moi aussi. Bon, pour l’instant, on va dormir. Je ne tiens plus.
    — Entendu…
    
    En même temps, au sujet du sommeil, elle m’a servi quelque chose du même tonneau la veille au soir. On a vu ce qu’il en était advenu.
    
    Alors, après avoir échangé un énième délicieux baiser, nous repartons vers la chambre, juste à temps pour croiser notre directeur dans le hall de l’hôtel et le voir rougir comme une pivoine. Jennifer, elle, semble s’en moquer éperdument.
    
    Ce n’est que lorsque nous sommes arrivés à notre étage qu’elle ouvre la bouche.
    
    — Tu sais, la petite table de tout à l’heure est toujours là, et à cette heure-ci je ne pense pas que nous serons dérangés. Tu ne me collerais pas un petit coup de bite, là, tout de suite, me demande-t-elle, implorante.
    
    Déjà, en temps normal, c’est le genre de question à laquelle, lorsqu’une jolie femme la pose, les hommes ne répondent que rarement par la négative. Mais dans notre cas, avec la pression qu’elle m’a mise depuis maintenant presque deux jours, je préfère en sourire.
    
    — J’en crève, et tu le sais très bien. Mais tu attendras encore un petit peu…
    — Nanan, soit tu me baises là tout de suite, soit je me fous à poil et je vais taper à la porte de l’autre conne…
    
    Le pire, c’est que ...
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