Une voisine sans gêne - Histoires de Sexe

Une voisine sans gêne

... que mon travail. Puis c’est l’équipe qui s’est occupé de vous.
— Oui, mais ma femme m’a dit combien vous aviez agi rapidement et surtout combien vous avez été aimable. Merci encore.

Si je ne suis pas bien avec la fille, par contre le reste de la famille m’a à la bonne, pense-t-il.

Le frigo lui a fourni suffisamment pour son repas. Et, ayant du sommeil en retard, il va faire la sieste.

Un coup de sonnette le tire de son sommeil. Immédiatement une galopade et Martin déboule. Il se redresse et l’embrasse.

— Martin, viens ici. Je vous prie de m’excuser, dit sa maman, il m’a échappé, il fait comme chez lui.
— Mais il n’y a pas de mal, il est vraiment chez lui ici.
— Je venais vous inviter à venir fêter l’anniversaire de Chloé avec nous. C’est Martin qui en a eu l’idée, et nous sommes tous d’accord. Nous vous devons tant.
— Je ne voudrais pas vous déranger.
— Au contraire, si vous n’acceptez pas, nous serons vexés.
— Bien j’arrive.

Martin et sa maman sont repartis. Guy s’est changé, est allé frapper à la porte voisine. C’est Martin qui est venu lui ouvrir.

— Ça y est, il est là.

Guy se sent gêné devant un tel accueil, il ne sait quelle attitude prendre. Il est le seul étranger au milieu de toute la famille réunie.

— Entrez, ne soyez pas intimidé lui dit le grand-père. Nous sommes heureux de vous accueillir, vous avez tellement fait pour nous.
— Oh, non, de simples rapports de voisinage, et dans votre cas, mon métier.
— Mais à chaque fois, vous ...

... avez montré une telle gentillesse qu’on ne sait comment vous remercier.
— Oh, je n’ai pas été toujours très aimable, surtout les premiers jours, leur dit-il en regardant Chloé.
— C’était de ma faute, intervient cette dernière, je vous ai bloqué votre voiture, et vous avez gardé Martin.
— Oui, je n’ai pas été très gentil. Mais maintenant avec Martin nous sommes amis, n’est-ce pas ?
— Oh oui, je t’aime beaucoup, tu me laisses ton ordinateur, maman ne veut pas que je touche au sien.

Le ton est donné, la soirée s’annonce très amicale. Enfin, arrive le gâteau d’anniversaire, pour les vingt-deux ans de Chloé. Guy lui souhaite bien du bonheur. En remerciement, elle l’embrasse sur les joues. Bon, ça va se dit-il, je pourrai peut-être maintenant tenter ma chance.

— Puisque vous êtes voisins, les jeunes, vous pourriez vous tutoyer, ce serait plus sympathique ! suggère la mère.
— Nous ne connaissons pour ainsi dire pas, juste quelques mots échangés dans l’escalier, fait remarquer Guy.
— Ce serait le moyen de parler plus facilement et librement.
— Mais, fait remarquer Chloé, ce serait plutôt avec Vanessa, ils sont du même âge, moi je suis trop jeune pour le tutoyer.
— Écoutez, dit le grand père, vous vous tutoyez tous les trois, un point c’est tout. Et même nous deux si tu veux, Guy.
— Je veux bien tutoyer vos filles, mais ne peux le faire envers vous. Par contre, je vous demande de le faire à mon égard.

Il est adopté par la famille, la conversation devient beaucoup plus ...