1. Une voisine sans gêne


    Datte: 26/06/2020, Catégories: fh, Oral 69, pénétratio, fsodo, amourdura, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    Bien que l’on soit fin juin, le jour n’est pas encore levé. Il est vrai qu’il n’est que cinq heures et demie. Heureusement, Guy connaît parfaitement le parking de l’immeuble. Devant son emplacement, une voiture stationne, l’empêchant de sortir son véhicule. Quel est le con qui est venu se planter là ? Chaque résident a sa place réservée et il n’y a jamais de problème. Mais comment vais-je faire pour être au boulot à six heures ?
    
    Une seule solution, partir à pied, mais même en me dépêchant, je serai en retard. Plus de cinq kilomètres, il me faut une demi-heure au moins en courant. Pourtant je ne peux pas réveiller tout l’immeuble pour connaître le gougnafier qui s’est foutu là !
    
    Prenant une feuille de son agenda, il met sous l’essuie glace un mot bien senti :
    
    Et il relève l’immatriculation du véhicule.
    
    Quand il rentre dans le vestiaire à six heures juste, après une marche forcée, tout le monde est déjà au boulot. Il se dépêche d’enfiler sa tenue d’infirmier et court jusqu’à son service. Marie, la vieille infirmière de nuit est encore là qui l’attend.
    
    — Excuse-moi, lui dit-il tout essoufflé, mais quelqu’un a coincé ma voiture, j’arrive à pied. Demain je te rendrai ton temps, je viendrai un peu en avance.
    — Tu n’es pas vraiment en retard et c’est la première fois que cela t’arrive. Ce n’est rien.
    
    La matinée a été assez calme, pas d’accident grave, pas d’urgences médicales extraordinaires. À quatorze heures, sa copine Julie l’a raccompagné.
    
    Il se rend de ...
    ... suite à sa voiture. Elle est dégagée, il s’attendait à un mot d’excuse sous son balai d’essuie-glace. Mais rien ! Ce n’est pas un résident, ils sont trop polis pour faire un tel coup, ou bien ils m’auraient mis un mot. À moins que le logement vide sur le même palier n’ait été loué et que la personne ne connaisse pas son lieu de parking. Le propriétaire a pourtant dû indiquer au nouveau locataire son emplacement.
    
    En maugréant il est monté.
    
    Vers six heures, le soir, après une bonne sieste, il se détend en regardant le ciel magnifique. La barrière s’ouvre et une voiture entre sur le parking. Ah, constate-t-il, c’est celle qui m’a bloqué ce matin, je vais savoir quel est le malappris qui m’a fait ça.
    
    C’est une femme, probablement la nouvelle voisine. Je vais lui dire deux mots.
    
    Un claquement de talon, la voilà qui débouche de l’escalier. Elle s’avance sans un mot, sans même le regarder.
    
    — Bonsoir, lui dit-il.
    — Bonsoir.
    
    Pas un mot de plus, pas d’excuse.
    
    — Quand vous vous garez, occupez votre place, mais ne coincez pas les autres !
    — Oui, je n’y voyais pas trop pour me garer sur mon emplacement, alors j’ai laissé ma voiture là. Comme je partais à sept heures et demie, je pensais avoir dégagé avant que vous ayez besoin de votre auto.
    — Bon, mais vous vous seriez excusé, ce n’aurait pas été plus mal !
    — Mais comme je gênais deux personnes, je n’ai pas su à qui m’adresser…
    
    Et il rentre chez lui en claquant sa porte. Il regrette un peu d’avoir été aussi ...
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