1. Tea Time


    Datte: 25/06/2020, Catégories: fh, jardin, init, Humour fantastiqu, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... de vague naît en elle. Elle panique un peu devant cette sensation inconnue mais terriblement excitante. Elle oscille, il caresse de plus en plus impudiquement. Un tourbillon lointain accompagne la vague qui augmente sans cesse, quelque chose de dantesque, infernal, irrésistible, insurmontable, excitant, phénoménal ! Elle ouvre les yeux, son front contre l’épaule de son amant, le souffle court.
    
    « C’est donc ça, l’orgasme ? songe-t-elle, ébahie. J’avais fini par croire que ça n’existait que dans les romans ! »
    
    Un dernier rempart, une dernière digue puis la vague ravage tout sur son passage, la secouant si fort de la tête aux pieds que son amant s’en inquiète. Vaincue, vidée, elle se laisse aller sur l’épaule accueillante, dans divers soupirs d’aise.
    
    Délicatement, il se laisse choir au sol, l’entraînant avec lui. L’instant d’après, ils sont allongés sur la pelouse, près du banc, enlacés.
    
    — Merci ! dit-elle.
    — Pourquoi me remerciez-vous ? C’est plutôt à moi de m’excuser… Je me suis comporté à votre égard comme le dernier des…
    — Tu me dis « vous » à présent ?
    — Euh…
    — Alors ? demande-t-elle.
    
    Il la regarde, légèrement inquiet. Ce qu’il découvre dans son regard le rassure pleinement, une dernière barrière tombe. Cette femme est décidément étonnante et faite pour lui. Il veut la garder à lui pour toujours :
    
    — Non, tu as raison…
    — En quoi, j’ai raison ?
    — Je n’ai pas à m’excuser, ni te dire « vous ». Cette époque est révolue !
    — Comment ça, Joan chéri ...
    ... ?
    — Ah, tu m’as trouvé un surnom ? dit-il, amusé.
    — Ça fait longtemps mais je n’osais pas…
    — Et maintenant, tu oses ?
    — Maintenant, j’ose tout… j’ose tout avec toi !
    
    Et elle l’embrasse.
    
    Plus tard, ses seins nus accueillent les mains avides de son amant qui en palpent pour les reliefs, les couvrant de baisers, suçant les tétons dressés, léchant les aréoles brunes.
    
    À présent nue, offerte, elle maintient la tête de son amoureux auprès de sa touffe tandis qu’il y fourrage avec avidité du bout de la langue, buvant à sa source, se délectant de sa cyprine.
    
    Puis, délicatement, il se couche sur elle, l’embrassant avec passion tandis qu’un membre bien dressé cherche une entrée convoitée. À l’orée des lèvres intimes, il pousse un mince soupir suivit d’un long frisson de contentement, son dard écarte le passage intime, s’enfonce dans l’antre humide. Elle soupire d’aise de se sentir remplie ainsi, de l’accueillir en elle, de l’avoir pour elle. Elle l’écarte un peu, leurs lèvres se séparent, ils se regardent intensément, les yeux dans les yeux, un pur désir y brille.
    
    Elle regarde ainsi son visage tandis qu’il plonge en elle, que son membre de chair chaude emplit son intimité. Elle le regarde tandis qu’il serre des dents pour se contenir, qu’il ferme parfois les yeux, en proie à une forte sensation. Elle le regarde tandis qu’il coulisse en elle, la bouche ouverte, les yeux au ciel, se frottant à son mont de Vénus, caressant ainsi indirectement son clitoris qui s’enflamme ...