Un garçon timide
Datte: 10/04/2018,
Catégories:
69,
pénétratio,
mélo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... résister.
— Oh, William, aime-moi, il y a si longtemps que je n’ai pas fait l’amour.
— Tu es tellement belle !
Le prenant par la main, elle l’a entraîné dans sa chambre. Allongée nue sur le lit, elle s’est offerte malgré son bras immobilisé. C’est une femme épanouie qui lui offre le plaisir et pourtant, il ne l’a pas encore embrassée. Il se penche sur cette bouche tentante pendant que ses mains prennent connaissance des autres appâts. Ses lèvres abandonnent la bouche et descendent sur les seins puis le pubis de sa compagne. Les jambes écartées, elle s’offre. Il répond à cette demande muette et prodigue une caresse que Béatrice apprécie. Elle appuie de sa main libre sur la tête qui lui apporte tant de plaisir. Elle murmure une plainte qui va s’amplifiant. Et soudain elle l’appelle :
— Viens vite me baiser, c’est trop bon !
Obéissant, il la rejoint. Elle saisit le sexe et le met en place.
Ils ont mis longtemps avant de se décider à grimper au ciel.
— La première fois quand tu t’es installé, je t’ai trouvé jeune et beau. Quand mon mari est parti, j’ai pensé me venger avec toi. Mon accident a été l’occasion d’une prise de contact. Et j’ai béni l’offre de mon mari de prendre Léa. Nous avons une semaine avant qu’elle revienne. Je t’en prie, reste auprès de moi cette nuit.
— Ce sera un grand bonheur de te serrer dans mes bras depuis que je n’ai pas connu de femmes.
Le lendemain soir il est allé directement chez sa voisine. Ils ont rapidement mangé puis ...
... sont allés s’aimer.
Apaisés, enlacés, ils ont parlé. Elle s’est étonnée qu’un jeune comme lui soit seul, sans même une visite féminine. Alors, il lui a conté toute son histoire.
— Tu n’es pas parvenu à retrouver Marie ?
— C’est presque impossible et puis elle ne me veut plus. Et pourtant, je l’aimais. Mais cela n’a plus d’importance, maintenant je t’ai, avec Léa en prime. Je suis sûr qu’elle approuvera notre amour.
Le lendemain soir, ils se retrouvent, comptant les trois jours qui leur restent avant le retour de Léa.
Le téléphone les a surpris pendant qu’ils parlaient au lit. C’était Léa en pleurs, qui demandait à sa mère de venir la chercher. Elle languissait et surtout la compagne de son père ne l’aimait pas, faisant toutes sortes de remarques désobligeantes.
— Mais je ne peux pas conduire, papa te ramènera.
— William ne pourrait pas venir ?
— Non, il travaille. Demande à papa de te ramener.
La conversation a été interrompue. C’est le père qui a pris le téléphone.
— Béatrice, je vais te retourner la petite dès que je pourrais. Elle n’est pas bien ici.
Soudain, une voix a crié au loin.
— Tu me fais chier avec ta fille. C’est ta femme qui devait la garder. J’ai accepté qu’elle vienne un peu, mais si c’est pour l’avoir toujours entre les jambes…
La communication a été coupée. Béatrice affolée, veut partir de suite chercher Léa. William lui fait remarquer qu’elle ne connaît pas l’adresse, que le trajet sera long, et surtout qu’il lui faut aller ...