Un ascenseur nommé désir
Datte: 22/06/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
voisins,
parking,
ascenseur,
volupté,
fsoumise,
hsoumis,
Voyeur / Exhib / Nudisme
facial,
Oral
préservati,
pénétratio,
jeu,
sm,
attache,
Humour
Auteur: Rocco si refroidi, Source: Revebebe
... force d’essayer tout et rien comme une midinette : j’avais l’impression qu’elle avait déjà vu tout ce que j’avais à me mettre sur le dos et je n’ai choisi que des tenues aux couleurs dépareillées. C’était plus affligeant que si j’avais tenté d’assortir un K-way mauve avec un jogging Nike-Tammer bleu ou une veste Gucci Hot à paillettes. Non vraiment, me déguiser en chasseur de filles, ce n’était pas mon truc. Je maugréai :
— Nom d’une pipe, M6 pourrait bien me faire un re-lookage !
J’ai appelé à la rescousse un copain fashion-victim :
— Allô ! Fanzine ? Qu’est-ce que tu peux me conseiller pour une soirée mondaine dans les milieux underground ?
— Tu ressors le soir maintenant ? Passe me voir, je vais te faire beau ! Tu fais toujours 1m80 et 72 kg ?
Le lendemain après-midi j’ai même posé quelques heures de RTT pour avoir le temps de passer chez Kãtogan Coudscizo, le coiffeur réfugié croate du quartier. J’ai échangé quelques euros contre ses talents. Je dis "talents" sans arrière-pensées : il est doué au point d’arriver à transformer un épouvantail comme moi en prince charmant en deux coups de ciseaux. Ça lui vaut d’ailleurs le surnom de "Magic Coudscizo". Le soir venu, j’ai habillé mon personnage : un costume Calvin Klein, une chemise en soie grise, une cravate coordonnée en soie noire et une rose blanche à la boutonnière. J’ai mis la touche finale avec une eau de toilette Armani sur les conseils de Kãtogan. Je ne l’avais jamais joué aussi classique. Mais j’ai ...
... pressenti que cette tenue ferait écho au raffinement que j’appréciais chez elle lors de nos brèves rencontres. Je me suis posté devant l’ascenseur à 21 heures. Je n’ai pas eu besoin de l’appeler : il s’est ouvert tout seul comme un rideau de scène à 21 h 02.
C’est madame Zhommbi, ma vieille voisine martiniquaise qui est maigre comme un squelette, qui en est sortie. Elle revenait de promener Piazzola, son teckel argentin. Comme d’habitude, il s’est mis à aboyer et madame Zhommbi l’a invité à se taire :
— Paix ! Piazzola, paix ! Ça suffit !
J’ai glissé mes mains dans mes poches pour me donner une contenance et je l’ai regardée passer devant moi. Elle a disparu avec son chien dans la pénombre du couloir, comme si elle avait la mort aux trousses… Il m’a encore fallu attendre vingt-trois longues secondes pour voir à nouveau la porte s’ouvrir. Cette fois elle était là, à la fois réelle et irréelle.
Elle portait comme nulle autre :
La transparence du tissu mettait parfaitement en scène la nudité de ses seins superbes, en rehaussant le ton sur ton de ses aréoles rouge brique et de sa peau bronzée. Sa poitrine tentait de contenir un cœur affolé qui faisait frémir ses lèvres "Rouge Baiser". Dans son souci du détail, elle tenait du bout des doigts un petit sac transparent, écrin d’une brique de lait vide.
On aurait dit Catherine Zeta-Jones dans le filmHaute Voltige, mais en plus piquante, dans le genre bimbo qui vous relève le frein à main. Ou alors carrément glamour fou : ...