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Un ascenseur nommé désir
Datte: 22/06/2020, Catégories: fh, inconnu, voisins, parking, ascenseur, volupté, fsoumise, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral préservati, pénétratio, jeu, sm, attache, Humour Auteur: Rocco si refroidi, Source: Revebebe
... Rita Hayworth, dansGilda (LA femme fatale absolue, dont toutes les femmes mariées de l’Amérique des années MacCarty ont été jalouses après la sortie de ce film. J’ai appuyé sur le bouton du détonateur : deuxième sous-sol. Nous étions face au miroir de la cabine. Son dos était presque contre ma poitrine. Dans cette image de photo des soirées hollywoodiennes des années 40 que nous renvoyait cette glace, j’ai senti une rivalité excitante : qui voulait subjuguer l’autre ? Lauren Bacall ou Cary Grant ? Son fameux parfum aux fragrances fruitées m’a encore attiré tout près de sa nuque. Je me suis méfié de son pouvoir. Mais pourquoi avait-elle choisi le parfum qui avait provoqué chez moi cette pulsion de violeur ? Désirait-elle rejouer cette scène inachevée ? Tout était comme la première fois. Seuls les costumes indiquaient que quelque chose de fort ou de doux-amer pouvait cristalliser. Pendant que je me suis posé ces questions, elle s’est excitée en me montrant ses seins dans la glace, en jouant à cache-cache (ou plutôt à montre-montre) avec son boléro. Ses mamelons érigés semblaient défier nos reflets. Comment pourrait-on dire ? J’ai eu les yeux bandés en les regardant ? Non : j’avais les yeux qui bandaient en les regardant. Comme le loup Wolfy de Tex Avery. Il ne me manquait plus que la bouche ouverte, la mâchoire basse et une langue pendante de vingt centimètres pour avoir à payer des droits d’auteurs à la famille de Tex. J’ai aussi peiné à supporter la douleur de mon ...
... sexe qui tentait de se dérouler dans mon boxer. J’aurais dû le prévoir en m’habillant et le placer le gland vers le ciel. Mais ça aurait été courir le risque de le voir pointer au-dessus de l’élastique à la moindre occasion. Les secondes qu’a mises l’ascenseur à foncer dans le vide jusqu’aux sous-sols ont été interminables. La porte s’est enfin ouvert dans la lumière aveuglante des phares d’une voiture qui traversait le garage au ralenti. Elle a projeté la silhouette de Tina sur les murs de béton blanc du garage, comme une apparition de star sous des sunlights pour ce fantasme en cinémascope. Elle marchait devant moi. Son pas a ralenti et le temps s’est étiré avec : j’ai senti s’allonger les silences entre les battements de plus en plus lourds de mon cœur. Dans son dos, elle a tendu vers moi ses poignets prisonniers de ces fameux bracelets d’argent. Cette fois, je savais ! Je l’ai rattrapée et j’ai saisi son bras sans la regarder. Je me suis mis à marcher de plus en plus rapidement vers le fond du garage. J’ai tourné la tête vers elle et j’ai vu son regard affolé. Nous avons couru tous les deux, du plus vite que nous permettait l’inconfort de ses talons aiguilles et nous nous sommes arrêtés essoufflés contre le mur. Sans savoir s’il fallait se sourire, s’embrasser ou se gifler. Nous avons redressé nos têtes en même temps avec les mêmes regards interrogateurs. C’est elle qui s’est décidée la première : elle s’est accroupie et elle a commencé à déboutonner ma braguette. ...