1. Un ascenseur nommé désir


    Datte: 22/06/2020, Catégories: fh, inconnu, voisins, parking, ascenseur, volupté, fsoumise, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral préservati, pénétratio, jeu, sm, attache, Humour Auteur: Rocco si refroidi, Source: Revebebe

    ... aurait suffit d’un rien pour que cette répulsion nous colle intensément l’un contre l’autre. Comme quand on retourne les aimants et qu’ils unissent à nouveau leur pouvoir d’attraction phénoménal.
    
    À la sortie de l’ascenseur, j’ai laissé un peu de distance entre nous. Elle a fait mine un instant de se retourner, comme pour mesurer la distance qui nous séparait et elle a déposé son offrande de société de consommation dans la gueule de la benne à ordure. Puis elle a repris l’ascenseur, le pas mal assuré, en me lâchant :
    
    — À une autre fois.
    
    J’ai vu ses yeux me fixer au moment où la porte de l’appareil se refermait. Ses mains aux doigts mêlés étaient encore croisées devant son ventre et les deux anneaux emprisonnant ses poignets les menottaient encore.
    
    Cette fois, c’était sûr : la multiplication de nos rencontres dans cette cabine d’ascenseur n’était plus due au hasard. À bien y réfléchir, elles se concentraient après les repas, vers vingt et une heures. J’ai eu hâte d’être au lendemain pour vérifier mon hypothèse de Sherlock Holmes. Mais dans mon lit, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir : cette excitation avait réveillé mes fantasmes et mes mains n’ont pas tenu pas en place une bonne partie de la nuit. Le lendemain, après avoir pris la précaution d’une douche et d’un T-shirt fraîchement repassé, j’ai effectivement retrouvé Tina dans l’ascenseur à l’heure dite.
    
    Il s’est encore passé deux jours avant que je me décide. Mais chacun de ces rendez-vous de 21 h 03 est ...
    ... devenu le prétexte de nouveaux tests des signes de nos jeux de séduction mutuels.
    
    Pour Tina : un rouge à lèvres soutenu ou un chemisier trop décolleté avec un chignon qui offrait sa nuque.
    
    Pour moi : une coiffure plus soignée, une eau de toilette dont la publicité parfumée dans un hebdomadaire m’avait paru sympa et une chemise faussement froissée "négligemment" déboutonnée.
    
    Le seul détail qui clochait, c’était nos sacs poubelles pratiquement vides : ils ressemblaient trop à des accessoires de théâtre. Ils allaient être mon alibi.
    
    Ce troisième soir, au passage de l’ascenseur de 21 h 03, j’ai prétexté de lui rendre service :
    
    — Donne-moi ça, je vais m’en charger : tu n’as presque rien là-dedans.
    
    En attrapant le sac, j’ai caressé sa main.
    
    — Oh ! Pardon. Je ne voulais pas te toucher. Je suis désolé.
    
    Elle a eu un petit fou rire puis elle a détourné son visage, le temps de retrouver son calme. J’ai repris fermement sa main pour qu’elle me regarde à nouveau et je l’ai fixée droit dans les yeux. Elle s’est esquivée en disant :
    
    — Non ! Pas comme ça… Demain soir. Reviens demain soir à l’heure habituelle et fais-toi beau.
    
    Je suis sorti de l’ascenseur. La porte s’est refermée sur son visage souriant. J’ai entendu l’engin remonter dans les étages. Mes espoirs remontaient avec lui ! J’étais excité. Mon cœur battait à faire péter les vitres. Une seule chose m’angoissait : comment être à la hauteur ? J’ai dû faire voler tous mes vêtements dans tout l’appartement à ...
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