1. Un ascenseur nommé désir


    Datte: 22/06/2020, Catégories: fh, inconnu, voisins, parking, ascenseur, volupté, fsoumise, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral préservati, pénétratio, jeu, sm, attache, Humour Auteur: Rocco si refroidi, Source: Revebebe

    ... boîtes à lettres ? Je lui ai obéi en enchaînant avec un compliment sur la marque de ses chaussures de course et aussi en faisant une blague à deux balles, peut-être bien sur ses petits pieds de gazelle. Elle a souri. Elle s’est même retournée un instant vers moi alors qu’elle franchissait le portail de la résidence en engageant sa course.
    
    En la voyant partir, j’ai pensé que j’aurais bien aimé lui dire d’autres bêtises de nunuche, pour qu’elle sourie encore. Par exemple : que le mince capteur de rythme cardiaque qui la ceinturait juste sous les seins devait lui suffire comme soutien-gorge. Tant ses rondeurs adorablement provocantes semblaient fermes et parfaitement moulées dans sa brassière. Ou bien encore que comme elle était fine, si elle brûlait trop de calories en courant, ce ne seraient plus des pommes mais des abricots qu’elle cacherait sous ses chemisiers. Mais j’aurais peut-être gâché la détente qui s’amorçait : pendant cette conversation, des "tu" s’étaient entremêlés aux "vous" sans rencontrer de résistance. Quand même, les abricots cueillis sur l’arbre, ça a la peau douce et c’est tellement charnu et tiède dans la bouche…
    
    Avec les beaux jours qui revenaient et la saison de ski qui s’étiolait, le besoin de me dépenser en pédalant m’est revenu. Je me suis à nouveau rendu au bureau avec mon vélo de route. Il n’y a rien de mieux pour se destresser le soir que d’aller suer une heure ou deux sur une selle avant de rentrer. Ces petits entraînements permettent aussi ...
    ... de fabriquer progressivement l’indispensable bronzage d’été. Ce n’est pas par coquetterie, mais sans cela, je vous jure que quand il faut rester plus de sept heures sur le VTT, les coups de soleil sur les cuisses ne pardonnent pas.
    
    Cette fois-là, quand je suis rentré dans le parking du sous-sol sur mon vélo en carbone de mangeur de goudron, elle m’a doublé dans sa Streetka décapotée en me lançant deux petits coups de klaxon. Elle a certainement eu peur de m’accrocher dans sa manœuvre. Mais cela m’a semblé presque attentionné, amical. C’est marrant ce que l’imagination peut faire : comme si un avertisseur de voiture pouvait avoir une tonalité fraternelle, alors que c’est fait pour engueuler les chauffards.
    
    Le soir même (comme par hasard ?) j’ai retrouvé Tina dans l’ascenseur. Je me suis encore tenu loin d’elle et j’ai remarqué que depuis l’épisode du garage où je l’avais vue de dos, elle s’était recoiffée avec une queue de cheval. J’aurais compris qu’elle se soit décoiffée pour se détendre. Mais là, on aurait dit qu’elle s’était contrainte. J’ai remarqué un autre détail surprenant : elle arborait à chacun de ses poignets un bracelet d’argent martelé. Ils m’ont fait penser à une paire de menottes. La ressemblance était d’autant plus frappante qu’elle tenait ses mains toutes proches sur les anses de son sac-poubelle. Ça a confirmé la sensation trouble qui me parcourait l’échine : nous étions comme deux aimants qui se repoussent à cause de leur magnétisme opposé. Mais il ...
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