La décision
Datte: 22/06/2020,
Catégories:
jeunes,
religion,
forêt,
amour,
aventure,
fantastiqu,
Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe
Afin de consoler leur mère, la déesse Dyanar, du départ de son époux, le terrible dieu Hédion, Mysalis et Alquise ont fabriqué une statuette à la ressemblance de celui-ci. À son retour, voyant la statuette, le Dieu Père est entré dans une colère noire, à l’origine d’une séparation des sexes sur Terre qui ne cesse de s’aggraver. Le dieu Atilbis, ni homme, ni femme, réussit à sauver la statuette et prophétisa l’avenir de l’humanité, donc des Dieux…
Fyrag et Thyris, marqués des signes de la prophétie, sont voués à l’accomplir. Mais quand ils découvrent enfin le texte, ils se rendent compte qu’une mauvaise décision de leur part peut précipiter le monde dans le chaos… Et que la bonne solution, ils ne l’ont pas, et doivent la trouver seuls. Pourtant, ils ouvrent la porte, et découvrent que l’objet est… un olisbos, qui attire Thyris au point qu’elle ne peut résister à l’envie de s’en servir. Afin d’éviter une catastrophe, Fyrag décide de prendre le contrôle des opérations, pour le plus grand plaisir de sa partenaire, et le sien.
Si vous ne vous souvenez pas d’avoir lu ça, alors, allez voir les épisodes précédents, ce sera quand même plus clair !
oooOOOooo
Les disciples d’Hédion sont cruels et sans pitié pour les femmes. Ils les traitent plus mal que leur jument, les parquant dans des lieux sans air ni lumière. Naître fille en terre hédionnyde est une malédiction, mais pire encore y est d’être mère.
— Tu le vois, ma sœur, ils ont réussi.
— Le crois-tu ? Ils ont fait ...
... mentir tous les livres d’Atilbis, mais est-ce suffisant ? Ils ont bien le temps, encore, de perdre la partie.
— Si j’avais eu cette petite et l’objet, quel moment cela aurait été ! Ce garçon ne savait pas s’y prendre.
— La pauvre. Elle serait morte d’épuisement entre tes mains.
— Moqueuse ! Je te ferai payer cela.
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Fyrag se réveillait lentement. Les voix claires devenaient de plus en plus diffuses. Elles se transformèrent en murmures inaudibles, ponctués de petits cris et de rires. Il trouvait ça agréable. Mais la torpeur se dissipait, le marbre était inconfortable. Il ouvrit un œil.
Thyris était en pleine contemplation, l’objet entre les mains. Inquiet, Fyrag se leva aussitôt, prêt à agir au besoin. Sa compagne était parfaitement calme. Surprise, mais sans fièvre.
— Qu’est-ce que tu fais ?
— J’essaye de comprendre.
Le garçon se frotta les yeux, grogna.
— Hein ?
— Il n’y a pas de trace. C’est comme s’il n’avait jamais servi.
Fyrag effleura l’olisbos du doigt. La surface, lisse et tiède, ne portait en effet pas la moindre souillure. Et l’attirance délirante qu’il avait provoquée avait elle aussi disparue.
— Eh bien, je suppose que les déesses ont pensé à tout…
Thyris lui décocha aussitôt un coup de coude dans les côtes.
— Hé ! C’est vrai, quoi, ce doit pas être drôle à nettoyer !
— Mais arrête ! Si elles t’entendent !
Fyrag eut un instant de flottement. Non, elles sont bien trop occupées, pensa-t-il. Il se ressaisit. Ce n’était ...