1. Vingt-quatre heures de folie


    Datte: 20/06/2020, Catégories: fh, fplusag, jeunes, amour, dispute, Oral pénétratio, mélo, Auteur: Phileras, Source: Revebebe

    ... habillée avec une petite robe noire qui s’arrêtait à mi-cuisse, vous parliez avec une voix charmeuse et chantante, en fait vous étiez bien trop craquante.
    — Merci pour le compliment.
    — Vous vous rendez compte, par un fait du hasard j’ai maintenant en face de moi la femme qui nous a tous fait rêver… moi en particulier.
    — Alain, remettez-vous de vos émotions et asseyez-vous. On parlera de la traductrice craquante, en petite robe noire, quand nous aurons fini notre projet. Voulez-vous un café avec des biscuits ?
    — Oui, avec plaisir, mais je voudrais d’abord me laver les mains.
    — La salle de bain donne dans ma chambre, ne tenez pas compte du désordre, je n’ai pas encore eu le temps de faire mon lit. Mon ami Carlos, l’entrepreneur, est venu me proposer ses services sur ce projet, à sept heures du matin.
    
    Alain va se laver les mains et, dès son retour, Barbara lui fait une description détaillée du problème : la salle polyvalente indisponible après 20 heures 15, pas de traiteur pour le repas et pas d’après banquet organisé. Alain, est tout sourire, il prend la parole en frimant un grand coup devant sa « belle traductrice brune » :
    
    — Je vais vous faire rire, Barbara, vous êtes enseignante et ce cas est scolaire. Il me faut moins de deux heures pour organiser un événement comme celui là, avec tout le tralala et pour moins de dix euros par personne.
    — Vous en êtes sûr ?
    — C’est vraiment sans problème. À votre avis, quelles sont les deux seules choses à prévoir pour ce genre ...
    ... de soirée banquet ?
    — Je n’en ai aucune idée.
    — Il faut prévenir les pompiers et les gendarmes et disposer de WC… et c’est tout. Le reste c’est du bonus.
    — Surprenant.
    
    Alain apprécie le sourire de Barbara dont le visage est de plus en plus détendu. Il revoit dans sa tête la belle traductrice brune qui se déplaçait d’un conférencier à l’autre avec un sourire presque angélique et une voix si chantante. Sa robe mettait tout son corps en valeur, ses jambes et ses cuisses si élancées en particulier. En entrant chez elle tout à l’heure il s’est trouvé projeté un an en arrière. Il aurait eu envie de la prendre dans ses bras, de l’embrasser, de la cajoler et d’envoyer l’organisation de cette soirée banquet aux calendes grecques. Comment dire à cette femme qu’il la trouve belle, craquante à point et désirable comme il n’a jamais désiré une femme. Le coup de main qu’il lui donne est une chance à ne pas gâcher. Il vient de soulager les épaules de cette frêle traductrice d’un fardeau imposant. Alain peut maintenant, en toute décontraction, poser les quelques questions qui vont lui permettre de bien asseoir le projet et de se mettre en valeur :
    
    — La salle polyvalente a-t-elle son propre parking ?
    — Bien sûr.
    — Donne-t-elle sur un bout de jardin ?
    — Oui, elle est au milieu d’un square rempli de lavande.
    — On est à quelques jours de l’été, on va pouvoir s’installer dehors, dans le square, contre la salle polyvalente. On fera une grande paella suivie d’un bal avec de la musique ...
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