1. Vingt-quatre heures de folie


    Datte: 20/06/2020, Catégories: fh, fplusag, jeunes, amour, dispute, Oral pénétratio, mélo, Auteur: Phileras, Source: Revebebe

    ... insoutenable, elle s’effondre en larme dans les bras de Carlos. Alain ne bouge plus. Au ton que vient d’employer Carlos, il commence à comprendre qu’il a peut-être fait une erreur, une très grave erreur. C’est Dora qui répond pour lui :
    
    — Carlos, c’est ce qu’Alain m’a fait comprendre tout à l’heure.
    — Et bien Alain, tu as tout faux, répond Carlos. Barbara est une vraie copine pour moi, on se rencontre pour parler ensemble en espagnol ou en catalan et elle n’a jamais, rigoureusement jamais, été ma maîtresse. C’est peut-être une des seules.
    
    Jamais le silence n’a paru aussi pesant. Barbara et Alain sont figés comme des momies. C’est alors que Carlos prend Barbara par un bras, Alain par l’autre bras et leur dit :
    
    — La cuisine est en face. Dans le frigo il y a un pack de bières. Allez-y, buvez un coup ensemble, expliquez-vous et revenez après. Alain je crois que tu as de très grosses excuses à faire à Barbara. On ne fait pas pleurer une femme comme elle a pleuré. Après, on parlera tous ensemble de ce que je dois préparer pour demain.
    
    Avec une voix qui reprend un petit peu d’assurance, bien que restant presque inaudible, Alain répond :
    
    — Merci Carlos…
    
    Puis se tournant vers Barbara :
    
    — Je te demande pardon pour tout, Barbara.
    
    Alain prend Barbara qui est toujours au bord des larmes par le bras et se dirige vers la cuisine :
    
    — Alain, tu m’as prise pour une traînée.
    — C’est bien pire que ça, dans ma tête je t’ai traité de tous les noms, tu étais pire ...
    ... qu’une putain.
    — Mais pourquoi ?
    — Ce n’est pas tout, j’avais envie de te gifler, de te taper dessus, j’ai complètement pété les plombs.
    — Mais encore pourquoi ?
    — Je n’en sais rien. Par orgueil, par jalousie, parce que tu n’es pas une fille comme les autres… parce que je t’ai beaucoup trop désirée.
    
    La marche, de quelques dizaines de mètres, qui les sépare de la cuisine permet de faire baisser de plusieurs crans la tension nerveuse. Une fois arrivés, Alain referme la porte de la cuisine et fait s’asseoir Barbara sur une chaise. Il lui offre une bière, s’installe en face d’elle et lui demande :
    
    — Après ce que je t’ai fait, je suppose que tu vas me plaquer ?
    — Pour être encore plus malheureuse que maintenant ?
    — Moi aussi j’ai pleuré, Barbara. Quand j’ai pensé à ton lit défait, au « baise en ville » de Carlos et à tout ce qu’on a fait ensemble, je suis devenu comme fou. Tout mon désir s’est transformé en une haine d’une violence inouïe.
    
    Barbara se lève, tend la main à Alain et lui dit :
    
    — Viens embrasser ta traînée, après on n’en parlera plus.
    — Je ne veux embrasser ni une vieille, ni une traînée, je veux simplement embrasser ma belle traductrice en robe noire…
    
    Et après quelques secondes d’hésitation, il ajoute :
    
    — Tu es toujours aussi craquante et aussi désirable.
    
    Barbara se dirige vers Alain pour l’embrasser. Il tend la main pour l’en empêcher :
    
    — Je suis à toi dans quelques secondes, Barbara, je vais bloquer la poignée de la porte avec une chaise, ...
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