1. La chandelle


    Datte: 09/04/2018, Catégories: fh, extracon, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, délire, Humour Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    ... barrissement hilare, me tapota le dos plusieurs fois, leva son pouce vers le ciel et annonça à l’assistance :
    
    — C’est lui ! Bravo ! On le félicite.
    
    Standing ovation ! Applaudissements, hurlements, vivats, scènes de liesse. Moi, fou de panique : fuir… fuir… mais où ? Je cherchai désespérément une issue autour de moi. Mais ce fut le regard de Justine que je rencontrai. Et dans son regard déterminé, il n’y en avait pas, d’issue. Alors, je sentis un grand calme se faire dans mon esprit. J’étais vaincu.
    
    Si j’avais su ? Si j’avais su quoi ? Si j’avais su que… ?
    
    Maintenant, je savais ! Du moins, je le crus.
    
    ********************
    
    Vaincu. Alors qu’un seul des vingt – celui de Griotte, par exemple, eût suffi à mon bonheur. Et surtout, loin d’ici, loin de cette sinistre farce. J’essayais de penser à Griotte, à son fruit, mais rien à faire, j’en revenais toujours à la même question : comment avais-je pu me laisser entraîner dans merdier pareil ? Pas de réponse, et je me sentis glisser vers un vide effrayant.
    
    Peu après, je me retrouvai, accompagné de la jeune épousée, à emmener tant bien que mal, – et plutôt mal que bien – le marié jusque la chambre nuptiale. Il n’avait pas fière allure, le marié en question, puisque nous en fûmes réduits à le prendre chacun par un bras tant il peinait à marcher seul. Dans les escaliers, nous en profitâmes lâchement, Justine et moi, pour nous tutoyer.
    
    — Bon, et on le met où, ton bel étalon ?
    — Là, sur le fauteuil, ça suffira ...
    ... bien. Je suis désolée, mais la viande saoule, j’ai déjà donné. Il le sait, pourtant, qu’il ne tient pas l’alcool…
    — Je te comprends… Bon, tout cela m’a donné chaud, je m’en vais tout d’abord me rafraîchir sur le balcon, après je te laisserai.
    — Il n’en est pas question !
    
    Elle m’attrapa par le bras, se plaqua contre moi et m’enfonça sa langue jusqu’aux amygdales. Stupéfaction. Le premier moment de surprise passé :
    
    — Mais, voyons ! T’es folle ? C’est votre nuit de noces ! Que dirait ton mari s’il se réveillait !
    — Oui, sauf qu’il ne se réveillera pas de sitôt, le pauvre ! Et moi, ma nuit de noces, j’y tiens ! Avec lui ou un autre, je m’en foutrais, j’irais dormir. Mais pas avec toi. En plus, avec tous les préparatifs du mariage, cela fait une éternité que je n’ai pas baisé !
    
    Bon dieu ! Pourquoi a-t-il fallu que cela m’arrive à moi ! Pourquoi ? Le sort n’aurait-il pu plutôt designer ce brave curé ? Cela aurait fait de lui un homme heureux et une photo de plus dans son album d’images pieuses… Certes, Justine… j’en aurais fait volontiers mon quatre-heures jusqu’à la fin des temps, mais là, la baiser devant son mari et le soir de ses noces, je trouvais que cela faisait un peu beaucoup…
    
    — Écoute bien, Philippe…
    
    …si Louis est en dérangement, ce n’est pas de ma faute. Pourtant, je le lui avais dit, que je tenais à ma nuit de noces. Alors, puisque j’y tiens, je fais face à la situation. Un : tu es là. Deux : c’est toi que je veux ! Je ne pouvais pas rêver mieux, et plus ...
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