1. Le miroir aux alouettes (3)


    Datte: 09/06/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... prenaient des proportions avantageuses. Mes seins sous la pression de ces hommes qui me frottaient amoureusement avaient une nette tendance à vouloir s’échapper de leur gangue de chiffon. Et le premier bisou qui m’atteignit était-il sur ma joue ou dans mon cou ?
    
    Venait-il de mon amour si précieux ou de cet invité qui s’efforçait de garder le rythme d’une danse de plus en plus langoureuse ? Je m’en fichais éperdument, je me sentais aimée, conquise aussi et surtout... très excitée par ces bâtons de bergers qui ne se cachaient plus vraiment. Les deux danseurs étaient heureux comme des hommes qui avaient eu du vin et qui maintenant désiraient de l’amour. J’étais prête ! Oui, suffisamment pour oublier la situation embarrassante qui ferait de moi une femme encore un peu plus... salope !
    
    — oooOOooo —
    
    Si j’avais choisi le lieu, je n’avais pas déterminé l’instant où ça arriverait. Ma robe remontée, les yeux clos, je ne cherchais pas à connaître les mains de qui me caressaient les cuisses. Nous étions encore debout, mais si une chorégraphie perdurait sur les notes du piano, nous la gigotions sur place désormais. Quatre mains, deux visages et leur souffle courraient sur ma petite personne. Plus un mot ne couvrait le ronronnement des flammes qui s’élevaient dans l’âtre. Jean me soutenait par-dessous les fesses et Marc me soulevait en me cramponnant par les jambes.
    
    Ils m’allongeaient, après que l’un d’entre eux ait pris soin de repousser la table basse du salon. Cette fois, ...
    ... le dos sur la moquette, un visage au-dessus du mien approchait sa bouche de mes lèvres. Aucune importance de savoir qui m’embrassait. Le bas de ma robe rouge était froissé sur mes reins. Dans une sorte de nuage, la sensation que ma culotte s’envolait, longeant lentement toute la longueur de mes gambettes, entraînait sur ma peau une chair de poule fantastique. Je m’étais plains que mes yeux étaient bandés lors de la première séance et là... de mon propre chef je me refusais à regarder qui faisait quoi !
    
    L’âme humaine serait toujours insondable. Toutes mes lèvres occupées par des baisers enflammés, je me trémoussais sous des sensations que je n’aurais su décrire. J’étais attente et anxiété mélangées. Mon ventre ne résistait nullement, mon esprit suivait encore la musique. Une patte posée sur la chevelure de celui qui s’occupait du rez-de-chaussée, l’autre gardait la caboche du second pour un baiser à l’étage. Entre ces deux points d’ancrage naviguaient des visiteurs incontrôlables. Les bruits également qui me parvenaient, feutrés et parfois lointains, ne me donnaient aucune indication sur ce qui allait se passer.
    
    Je n’avais pas su quand les deux hommes s’étaient déshabillés. Contre ma joue la chose qui se frottait lentement était d’une part tendue et chaude et d’un autre côté, enivrante et odorante à souhait. Un véritable parfum d’amour et de sexe qui ne me déplaisait pas ! Il contribuait pour beaucoup à cette excitation qui me gagnait. Mon entrejambe restait le terrain de ...
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