1. Une nuit sur le mont de Vénus


    Datte: 04/06/2020, Catégories: fh, fépilée, Oral confession, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    Une nuit qu’ils se retrouvaient pour de joyeuses libations dans une taverne triste de la banlieue, les trois hommes jouèrent au jeu de la vérité. C’est Rémi qui, après quelques tequilas, prit la parole en premier :
    
    — Ce printemps-là, j’étais tombé amoureux fou d’une fille, Johanna, qui travaillait à la bibliothèque. En fait, je cherchais depuis longtemps une blonde. C’était mon fantasme et mon obsession. Avec ce prénom, j’étais persuadé qu’elle était suédoise. J’allais pour un oui pour un non consulter des archives sur la vieille ville de Chinon qui ne m’intéressait pas le moins du monde, juste pour la voir, lui parler, l’approcher au plus près. Elle semblait, elle, passionnée par le thème de mes recherches et chaque jour elle avait mis de côté des informations, des fiches, des références sensées m’être utiles. Un jour, elle me dit de venir le samedi après-midi après la fermeture pour aller fouiller quelques archives au grenier. Inutile de vous dire que j’ai fouillé, mais plutôt dans son corsage. Elle s’en amusa et accepta un baiser d’au moins deux minutes trente.
    
    Une semaine plus tard, elle acceptait de venir chez moi. Elle était superbe avec ses longs cheveux qui descendaient le long de son dos. Elle portait un caraco rouge et une jupe de la même couleur. Je lui enlevai graduellement le haut et le bas et la laissai en petite culotte blanche, le temps de lui lécher les seins qu’elle avait en forme de poire. Je la portai ensuite dans le lit et me déshabillai à mon ...
    ... tour. Elle commença une fellation dont je garde encore le souvenir… Je voulus lui rendre la pareille, mais la culotte baissée, quelle ne fut pas ma stupéfaction de découvrir une toison noire comme du charbon. Johanna était une vraie brune et une fausse scandinave. Ses parents sont chineurs à Chinon. Ma déception fut si vive que je ne réussis pas à lui faire l’amour. Nous nous sommes fâchés à propos d’un détail futile au sujet du musée de Jeanne d’Arc. Elle prétendait que la pucelle était un homme. Je n’en croyais rien. Je ne l’ai jamais revue. Non, pas Jeanne d’Arc, Johanna.
    
    Antonio brûlait depuis vingt minutes de raconter son histoire à lui. Il repoussa légèrement son verre de vodka et ses yeux brillaient sous le pâle néon :
    
    — C’est vraiment curieux, parce que j’ai vécu la même aventure, mais à l’envers. Cléo, que vous connaissez tous, est une fausse brune. Oui, oui, Cléo. Nos parents se connaissent et nous allions en vacances alternativement chez les uns et les autres. Quand j’étais chez elle à Muret, j’attendais depuis des lustres qu’elle soit sous la douche pour la mater. À chaque fois, elle fermait la porte à clef. Mais un soir qu’elle avait bien bu, elle décida d’aller à la douche pour reprendre ses esprits. Elle laissa la porte ouverte et je peux vous assurer que sa toison, comme tu dis Rémi, est blonde. J’ai pensé qu’elle se l’était décolorée par jeu ou par coquetterie. Mais j’ai découvert plus tard, alors qu’elle dormait, qu’à la racine, ses cheveux sont blonds. Un ...
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