1. Mary K.


    Datte: 04/06/2020, Catégories: fh, hplusag, frousses, extracon, inconnu, hotel, noculotte, Masturbation Oral pénétratio, fdanus, amourpass, extraconj, Auteur: Ducfranck, Source: Revebebe

    ... je calme tous les freluquets en payant une bouteille. Attablés autour d’un tonneau nous trinquons. Je profite du moment présent, musique forte, jeunes en masse dans le bar en couloir, j’ai l’impression de revivre l’une des quelques soirées étudiantes auxquelles j’ai assisté.
    
    Les verres s’enchaînent à un rythme effréné, je n’ai rien mangé ce soir et je le ressens. Les trois filles et cinq garçons qui m’accompagnent n’ont pas le même problème puisqu’ils sont passés par la case restau U avant d’aller au cinéma. Je décide de remonter dans la rue, au risque de ne plus pouvoir entrer dans le bar bondé, pour aller me chercher un sandwich quelconque.
    
    Rémi et sa copine sont dehors en train de fumer une clope dans le froid de cette soirée de janvier. Je leur dis qu’en bas il y a une salle fumeur et ils me répondent en se marrant qu’avec ce qu’ils fument, ils se feraient virer du bar. Je souris en allant me chercher un kebab à quelques mètres de là. Je reviens dix minutes après vers l’entrée du bar et mon nouvel ami me dit tout penaud qu’il n’est plus possible de rentrer. J’essaie d’aller parlementer, après avoir fini mon sandwich bien gras, mais rien n’y fait. Même ses copains restés à l’intérieur et prévenus par SMS n’arrivent pas à infléchir la décision des intelligents physionomistes. Certains des jeunes avinés resteront dans le bar tandis que, rejoints par un autre couple, Carole et Benoît, nous décidons d’aller dans la boîte à deux rues d’ici.
    
    Comme il fallait s’y ...
    ... attendre, nous sommes à nouveau refoulés et c’est dans un pub irlandais que nous allons boire quelques bières. Avant de rentrer Rémi roulera une cigarette aux herbes bio de sa propre plantation. Bien entendu je ne résiste pas à goûter au tabac et feuilles séchées. Cela fait plus de quinze ans que je n’ai pas fumé d’herbe et mes jeunes amis s’amusent à me voir dérailler et divaguer dans le débit de boisson. Je me marre, je danse, je dis des conneries, je suis bien, très bien même, je revis ma jeunesse et je n’arrête pas de les remercier pour cette soirée.
    
    Quand me suis-je couché ? Comment suis-je rentré ?
    
    oooOOOooo
    
    Difficile réveil, j’ai le dos en vrac, la nuque raide et que dire de ma bouche dont l’haleine fétide me rappelle mes plus belles soirées de débauche. Je suis par terre, recouvert d’une espèce de plaid, la tête appuyée sur un pouf marocain miteux. La lumière filtrant par des volets à demi-ouverts, me fait apparaître une petite pièce avec, comme seuls meubles, un vieux bureau sur lequel traînent deux ordinateurs portables dernier cri, une étagère emplies de classeurs et de livres, ainsi qu’une table basse et un clic-clac. Je suis allongé entre ces deux derniers, je me redresse pour voir la table jonchées de canettes, de paquets de gâteaux et de quelques filtres cartonnés épars dans un vaste cendrier. Voyant les cadavres, je me rappelle peu à peu la discussion que nous avons eue durant de longues heures avec, comment il s’appelle d’ailleurs ?
    
    Je me tourne vers le ...
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