Mary K. - Histoires de Sexe

Mary K.

... savoir où tu allais afin qu’elle puisse t’allumer un peu pour voir si tu tenais encore à moi. Elle a dit à des amis à elle qu’elle devait te faire une blague et ils ont tous joué le jeu. Ils devaient improviser, mais le coup de chance c’est qu’un de ses copains et toi êtes tombés malade ensemble, après ça a été plus simple pour eux.
— Machiavélique tu es !
— Merci chéri ! La soirée a eu lieu et Mary m’appelait régulièrement pour me tenir au courant, tu ne t’en es pas trop aperçu car tu picolais.
— Mais elle était toujours avec son copain.
— (rires) Ce n’est pas son petit ami. Bon, arrête, tu vas me faire perdre le fil.
— Tu t’amusais mais tu ne répondais pas à ces avances, et pourtant elle m’a dit qu’elle avait mis le paquet.
— Me rappelle plus…
— Tu ne réagissais pas mais tu ne parlais pas de moi non plus. Et puis… Je ne sais pas ce qui m’a pris c’était quatre heures du matin, je devais être fatiguée, quand elle m’a dit qu’elle te trouvait beau gosse, je lui ai sorti : Tu peux t’amuser avec lui à condition de me dire ce que vous faites, où vous êtes et que dimanche, je reprenne mon homme.
— …
— J’ai honte ; mais je ne regrette pas. Tu ne peux pas savoir ce que ça m’a fait quand j’ai su que tu l’avais embrassée, que vous aviez fait l’amour, plusieurs fois. Elle m’a ...

... envoyé un nombre incalculables de SMS, regarde.

Elle me tend son portable et je lis quelques messages, édifiants.

— Je sais que vous les aviez éteints mais elle a quand même pris le temps d’appeler de l’hôtel ou de rallumer son portable quand elle allait aux toilettes. Notre dernière conversation, je l’ai eue avec elle dans la nuit, tu dormais, j’étais déjà à Perpignan, je vous ai suivis en voiture. Elle m’a tout raconté en détail, tous les détails, ça été très dur à entendre mais j’ai décidé quand même de prendre sa place. Après, la substitution a été facile puisque j’attendais dans le couloir, elle m’a ouvert, est partie et puis, tu connais la suite.
— Oui…
— Mais une chose me chagrine…
— Quoi ?
— Tu l’aimes ?
— …
— Tu peux l’avouer, elle me l’a certifié, rajoute-elle sur un ton que je ne lui connais pas.
— C’était une aventure, me justifie-je.
— Que j’ai provoquée, je sais. Je t’aime mais je ne voudrais pas que tu gâches ta vie donc je te laisse le choix et le temps de ce choix. Je vais partir à la maison, tu peux me suivre ou…

Sans rien dire elle pose une carte de visite à côté de mon verre de champagne. Il y a noté un prénom, une lettre et un numéro de téléphone :

Il ne me reste que quelques secondes avant que Sandrine n’atteigne la porte de la salle.