1. Roméo et Juliette (d'après William S.) - Acte I, partie 1


    Datte: 08/04/2018, Catégories: hhh, traduction, théatre, pastiche, délire, Humour théâtre, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... masturber.)
    
    ROMÉO,l’arrêtant. - Arrête, l’ami, je sais à qui ils sont.(Il prend l’album photo des mains du valet et dit : ) « Le signor Martino, sa femme et ses filles ; le comte Anselme et ses charmantes sœurs ; la veuve du signor Vitruvio ; le signor Placentio et ses aimables nièces ; Mercutio et son frère Valentin ; Fulgencio, sa femme et ses filles ; ma jolie Rosaline ; Livia ; le signor Valentio et son cousin Tybalt ; Lucio et la vive Héléna. » (Rendant l’album.) Voilà une belle assemblée. Où doit-elle se rendre ?
    
    LE VALET. - Là-haut.
    
    ROMÉO. - Où cela ?
    
    LE VALET. - Chez nous, à partouzer.
    
    ROMÉO. - Chez qui ?
    
    LE VALET. - Chez mon maître.
    
    ROMÉO. - J’aurais dû commencer par cette question.
    
    LE VALET. - Je vais tout vous dire sans que vous le demandiez : mon maître est le grand et riche Capulet ; si vous n’êtes pas de la maison des Montaigu, je vous invite à venir chez nous faire sauter quelques fions… Dieu vous tienne en érection !
    
    (Il sort.)
    
    BENVOLIO. - C’est l’antique partouze des Capulet ; la bonne Rosaline, ...
    ... celle que tu désires tant, y baisera, ainsi que toutes les salopes admirées de Vérone ; vas-y, puis, d’une bite impartiale, compare ses performances à d’autres que je te conseillerai, et je te ferai convenir que ton cygne n’est qu’un corbeau.
    
    ROMÉO. - Si jamais ma bite, en dépit d’une religieuse dévotion, proclamait un tel mensonge, que mon sperme se change en pastis ! et que mes bourses, restées pleines, quoique tant de fois vidées, soient vendues comme décorations ! Une femme plus belle que ma bien-aimée ! Le soleil qui voit tout n’a jamais vu son égale depuis qu’a commencé le monde !
    
    BENVOLIO. - Bah ! vous l’avez vue belle, parce que vous l’avez vue seule ; pour vos yeux, elle n’avait d’autre contrepoids qu’elle-même ; mais, dans ces partouzes, mettez votre bien-aimée en regard de telle autre salope que je vous montrerai toute ruisselante à cette fête, et elle n’aura plus cet éclat qu’elle a pour vous aujourd’hui.
    
    ROMÉO. - Soit ! J’irai, non pour voir ce que tu dis, mais pour jouir de la splendeur de mon adorée.
    
    (Ils sortent.) 
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