Introduction
Datte: 03/06/2020,
Catégories:
fh,
fsoumise,
hdomine,
fsoumisah,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... Elle décrocha le combina et souffla :
— Oui ?
— On dirait que je vous réveille.
— En effet, je… je suis navrée mais je…
— Ne soyez pas désolée, c’est moi qui devrais l’être. Si vous êtes fatiguée, il faut vous reposer. Votre travail n’a pas l’air des plus reposants.
— Non, en effet, je suis debout toute la journée à porter des pains devant des fours brûlants et à servir des clients devant lesquels je me dois de garder le sourire en toutes circonstances.
— Ce n’est pas un travail que je me sentirai capable de faire, en toute sincérité.
— Que faites-vous dans la vie ?
— Moi ? Je suis cadre. Je bosse dans un bureau à des horaires normaux et quand je rentre après avoir été devant mon ordinateur toute la journée, je suis très en forme.
Élodie rit doucement.
— En plus, continua-t-il, je gagne plus que vous !
— Oui, mais moi, je n’ai que mon bac, répliqua Élodie. Difficile d’être cadre dans ces conditions.
— En effet, répondit-il. Votre travail vous plait-il ?
— Oh oui ! C’est ce que je voulais faire ! J’ai découvert ce métier lors d’un stage en entreprise et j’ai su que j’étais faite pour ça. Je me plais dans mon emploi.
— C’est tout ce qui compte et je suis ravi pour vous.
— Mon emploi vous pose-t-il problème ? demanda Élodie, un peu triste.
— Non, pas spécialement, c’est juste un point à prendre en considération, mais ce n’est en aucun cas un problème, rassurez-vous.
Élodie sourit et soupira. Elle préférait cela.
— Seriez-vous suffisamment en forme ...
... pour venir discuter en face à face avec moi ? demanda-t-il.
— Oh ! Oui, bien sûr.
— Cela vous dirait-il que nous dînions ensemble ? proposa-t-il.
— Euh… hé bien… oui, pourquoi pas.
— Parfait. Je viendrai vous chercher à dix-neuf heures. Cela vous laissera le temps de vous reposer. Je promets de vous libérer avant vingt-et-une heures, que vous puissiez dormir.
— Merci. À dix-neuf heures, donc ?
— Je serai en bas de votre immeuble, assura-t-il. À ce soir.
— À ce soir, répondit Élodie.
Il raccrocha et elle fit de même. Elle régla sa montre à dix-huit heures puis se coucha. Elle trouva le sommeil très rapidement et une sonnerie la réveilla. Elle la fit cesser en appuyant sur un bouton puis se leva. Elle se maquilla légèrement, se coiffa et remit en place ses vêtements que la position allongée avait légèrement dérangés. Elle se sentait mieux et son mal de tête avait disparu. Cette sieste lui avait fait beaucoup de bien. En baillant, elle mit ses chaussures puis sortit. Elle était en bas à dix-neuf heures pile et une voiture l’y attendait. Elle s’approcha et il en descendit. Il était vêtu, comme au restaurant, de vêtements simples et classiques. Il lui sourit, lui ouvrit galamment la porte puis la referma à sa suite. Il prit ensuite la place derrière le volant et démarra la voiture.
— Vous semblez reposée.
— J’ai dormi, répondit-elle.
— J’en suis ravi. Vous n’en serez que plus éveillée pour moi.
Élodie sourit. Alors qu’il passait un carrefour, Élodie demanda :
— ...