Introduction
Datte: 03/06/2020,
Catégories:
fh,
fsoumise,
hdomine,
fsoumisah,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
Élodie souleva ses coudes de la table pour permettre au serveur de poser son plat de résistance devant elle : du poulet aux amandes et nouilles dont il se dégageait une odeur sublime. Ce repas, qui avait déjà bien commencé, promettait de continuer sous les meilleurs auspices. Tout en mettant en bouche une première fourchetée, elle tenta de se souvenir des desserts proposés et de celui qu’elle pourrait prendre.
— Élodie ?
La jeune femme leva les yeux sur sa mère et se souvint qu’elle lui avait posé une question.
— Oui, oui, le réparateur est venu. La machine à laver remarche enfin, répondit Élodie après avoir avalé.
— Ah, parfait, c’est super. Tu vas pouvoir cesser d’aller à la laverie.
— Oui, c’est sûr que j’en avais assez. Ce n’est vraiment pas mon truc ces endroits-là.
La mère d’Élodie sourit et avala à son tour un morceau de son plat chaud. Assez régulièrement, Élodie voyait ses parents. D’habitude, son grand frère était également présent, mais, ce jour-là, il déjeunait chez les parents de sa compagne. Bien sûr, ils n’allaient pas toujours au restaurant, cela aurait coûté trop cher, mais ils se faisaient ce plaisir de temps à autre. Celui-ci, d’un prix assez élevé, affichait cependant des plats à la hauteur des tarifs. Élodie avala une nouvelle bouchée alors que son père et sa mère discutaient. La conversation continua ainsi pendant quelques minutes, lorsqu’Élodie se rendit compte que la salle était devenue plus silencieuse. Des chuchotements se faisaient ...
... entendre, mais rien de plus. Elle regarda autour d’elle et constata que tous les clients avaient les yeux fixés vers le même endroit, devant elle. Elle se tourna dans cette direction pour voir arriver quatre nouveaux clients. C’était eux qui attiraient ainsi l’attention et il y avait de quoi. Il y avait deux couples. Le premier était très simple : tous deux d’une quarantaine d’années, habillés chic mais sans volonté d’époustoufler, ce n’était pas eux qui attiraient les regards.
Le second homme, la trentaine passée, était habillé très simplement d’une chemise noire et d’un pantalon de ville de la même couleur. Il avait un visage banal, des yeux marron d’un classique sans mesure, et un physique de passe-partout. Il n’était ni beau, ni laid, juste dans la norme. Ce n’était pas non plus vers lui que tous les regards se tournaient.
Non, ce qui attirait l’attention était sa compagne, pour autant qu’on ait pu nommer ainsi la femme qu’il tenait au bout d’une laisse. Tout chez cette créature affichait la soumission. Elle se tenait la tête baissée alors qu’à son cou, un collier serti d’un anneau la reliait à son maître par une laisse de cuir. Les clients regardaient avec étonnement cette étrange compagnie qui venait d’entrer dans ce restaurant chic. Trois des nouveaux clients s’assirent tandis que la femme soumise s’agenouilla au sol sur ordre de son maître. Elle resta ainsi prostrée en silence alors que le reste du groupe bavardait en regardant la carte. Les parents d’Élodie, qui ...