1. Introduction


    Datte: 03/06/2020, Catégories: fh, fsoumise, hdomine, fsoumisah, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... sourit pleinement et murmura, plus pour lui-même que pour Élodie :
    
    — Je vois.
    
    Il sembla un instant perdu, le regard dans le vide fixant le plafond carrelé des toilettes du restaurant, puis, il sembla revenir à la réalité et ses yeux se fixèrent sur Élodie.
    
    — À genoux, ordonna-t-il.
    
    La première réaction d’Élodie fut de sourire, tant l’idée lui paraissait ridicule, puis, voyant qu’il ne rigolait pas, elle lança d’un ton très calme :
    
    — Non.
    — C’est votre vision de la soumission ?
    — C’est votre vision de la domination ? répliqua-t-elle. Désolée, mais je me soumets devant quelqu’un qui le mérite, et non devant le premier venu.
    
    Le maître la transperça des yeux.
    
    — Vous êtes très fière, très hautaine et très sûre de vous pour une femme désirant être soumise.
    — Je sais ce que je veux, c’est un tort ? Je me protège, ça vous dérange ?
    
    Le maître ne répondit rien. Il lui envoya un regard brûlant en silence, puis, Élodie ne cédant pas, il souffla :
    
    — Donnez-moi votre sac à main.
    
    Élodie le lui tendit volontiers. Il le fouilla rapidement - il était petit - et en sortit ses papiers qu’il regarda avec attention avec de les remettre en place. Il lui rendit son accessoire puis sortit sans un mot. Élodie avait envie de l’insulter. Il avait vraiment cru qu’elle se soumettrait devant lui ici, dans ces toilettes publiques, après avoir discuté pas plus de dix minutes ? Si c’était le cas, alors non seulement il rêvait, mais en plus, il la décevait énormément. Elle ...
    ... espérait que s’il lui envoyait un maître, il serait plus intelligent que lui. Elle sortit des toilettes pour homme et alla se rafraîchir dans celles réservées aux femmes. Elle rejoignit ensuite ses parents à leur table sans un regard pour le maître qui ne lui accorda aucune attention. Elle ne s’assit pas car ses parents se levèrent à son arrivée. Ils avaient fini leur café et payé l’addition. Ils sortirent donc directement et allèrent faire leur promenade. Élodie fut surprise qu’ils ne lui demandent pas ce qui l’avait retenue mais en fut heureuse. Elle ne tenait pas vraiment à devoir s’expliquer.
    
    oooOOOooo
    
    Élodie entendit le téléphone sonner mais elle était devant la télévision. Elle ne bougea donc pas, laissant son frère répondre. Il était venu pour la soirée afin de profiter de sa liaison Internet. Il agissait régulièrement de la sorte et sa présence était donc devenue une routine bien ancrée. Élodie n’entendait presque jamais son téléphone sonner et généralement, il s’agissait de racoleurs. Cela ne la gênait donc pas que ce soit son frère qui décroche.
    
    — Élodie ! C’est pour toi ! s’exclama Marc.
    
    Élodie regarda l’affichage sur le lecteur de DVD. Il était près de vingt-deux heures. Qui pouvait donc l’appeler à une telle heure ? Les gens n’avaient-ils donc pas de décence ? Elle se leva, énervée de rater la fin du film. Elle arriva dans sa chambre dans laquelle trônaient l’ordinateur et le téléphone.
    
    — Qui est-ce ? demanda-t-elle en tendant la main pour prendre le ...
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