Introduction
Datte: 03/06/2020,
Catégories:
fh,
fsoumise,
hdomine,
fsoumisah,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... était à leurs pieds, comme cette femme. Elle sentit sa respiration accélérée à cette simple pensée. Son cœur se mit à battre avec force et elle rougit en sentant son intimité se tremper. Elle espéra que nul ne l’avait remarqué - et surtout pas ses parents - et se força à se calmer. Si elle se laissait aller, elle finirait par jouir rien qu’en s’imaginant tenue en laisse. Élodie avait toujours fantasmé sur les situations de domination sans jamais pouvoir en vivre. En voir une se tenir devant elle la saisissait. Le dessert finit par se terminer et ses parents commandèrent un café, qu’elle ne partagea pas. Alors que ses parents buvaient tranquillement leur boisson chaude, ayant jusqu’à oublié la présence des autres clients, Élodie, elle, ne pouvait plus détacher ses yeux d’eux. Elle regarda ses parents, qui avaient presque fini le café et pensa :
— C’est trop bête. Dans quelques minutes, on va partir et je vais rater cette occasion en or.
Elle serra les dents. Elle était d’un naturel timide. Oserait-elle faire ce qui la démangeait depuis l’arrivée des quatre clients ? Elle était en proie à une véritable confusion. Ses pensées s’entremêlaient. Ses envies et ses peurs s’entrechoquaient et Élodie ne parvenait plus à savoir ce qu’elle voulait. Finalement, elle sut qu’elle s’en voudrait toute sa vie si elle n’essayait pas. Il fallait qu’elle le fasse. Elle se força à respirer calmement, regarda la disposition des lieux, fut ravie de constater que tout allait dans son sens ...
... puis se tourna vers ses parents et souffla d’une voix la plus posée possible :
— Je vais aux toilettes. Je reviens.
Ses parents hochèrent la tête et reprirent leur conversation. Élodie se leva. Les toilettes étaient droit devant elle. Ainsi, pour les atteindre, elle devait passer à côté de la table devant laquelle la femme se prosternait toujours. Elle respira fortement à chaque pas, cherchant ce courage qu’elle n’avait d’habitude pas. Elle avait la gorge sèche et les mains moites. Lorsqu’elle passa à côté du maître qui lui tournait le dos, elle stoppa, se pencha légèrement et dans le creux de son oreille, souffla :
— Pourrais-je pour parler… en privé ?
Sans lui laisser le temps de lui répondre, elle se redressa et se dirigea vers les toilettes sans se retourner. Elle ne s’était jamais sentie aussi fébrile. Elle avait envie d’exploser. Elle se répétait qu’elle avait été complètement stupide. Jamais il ne viendrait et même si c’était le cas, qu’allait-elle lui dire ? Elle descendit les marches menant aux commodités du restaurant. L’escalier menait à un palier sur lequel s’ouvraient trois portes : l’une réservée au personnel, la seconde menant aux toilettes pour femme et l’autre pour les hommes. Élodie attendit sur le palier. Elle s’adossa contre le mur et patienta. Son cœur cognait dans sa poitrine et elle avait l’impression que son sang bouillait, mais il ne venait pas.
— Pourquoi le ferait-il ? pensa-t-elle. C’est idiot. Ça doit lui arriver tout le temps. Il n’a ...