Introduction
Datte: 03/06/2020,
Catégories:
fh,
fsoumise,
hdomine,
fsoumisah,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... passés avec Gilles. Il était très aimable et toujours très attentif. Il connaissait déjà les couleurs qu’elle aimait porter, ses préférences en matière de nourriture et de voiture, ses passe-temps favoris et bien d’autres choses encore. En plus de tout cela, il était galant, charmant et ses conversations étaient intéressantes. Il ne parlait jamais pour ne rien dire, avouait facilement son ignorance dans certains sujets et bien que d’avis politiques opposés aux siens, il argumentait avec calme et patience, sans jamais s’énerver, même lorsque leurs opinions différaient radicalement. Élodie passa l’après-midi à se poser des questions, à réfléchir, à se demander si elle pourrait l’accepter en tant que maître. Sa première mauvaise impression avait maintenant disparu. Il lui semblait à même de pouvoir tenir ce rôle, de le mériter.
En fait, elle pensait de moins en moins être capable de faire une bonne soumise. Il lui semblait qu’elle n’était pas du tout à la hauteur de cet homme merveilleux qu’elle venait de rencontrer. Elle s’étonnait encore qu’il ait pu accepter de venir lui parler, ce jour-là, dans les toilettes de ce restaurant. Pourquoi l’avait-il fait ? Elle ne se l’expliquait pas. Elle n’avait rien fait pour le mériter et craignait par-dessus tout de le décevoir. Elle tourna en rond dans son appartement toute l’après-midi et finalement, décrocha son téléphone et composa le numéro de Gilles au travail.
— Oui ?
— Excusez-moi de vous déranger jusqu’à votre bureau…
— ...
... Oh ! Élodie ! Vous ne me dérangez en aucune manière. Que puis-je pour vous ?
— Pourrions-nous voir ce soir ? Chez vous, par exemple, même si j’ignore où cela se trouve.
Il lui donna son adresse. C’était plutôt loin. À au moins une heure de voiture de chez elle.
— Je viendrai vous prendre, commença-t-il.
— Non, c’est inutile. Je viendrai en voiture. Mon GPS me guidera. Ça serait bête que vous veniez. Vous travaillez de l’autre côté de la ville. Non, à quelle heure puis-je venir ? Vingt heures ?
— Vous désirez dîner avec moi ?
— Euh… non, en fait, non. Juste parler.
— D’accord, vingt heures, ça me va. Vous travaillez demain ?
— Oui, mais je ne fais pas l’ouverture. Je commence à dix heures.
— Parfait, nous pourrons donc parler un peu plus longtemps.
— En effet, je pense qu’il me faudra partir au maximum un peu avant minuit.
— Ça me convient parfaitement. Je dois vous laisser, mon patron arrive. À ce soir, Élodie.
— À ce soir.
Elle raccrocha. Ça y était, les dés étaient jetés. Dans moins de quatre heures, elle allait devoir lui annoncer ce qu’elle avait décidé. Elle espéra surtout avoir fait le bon choix. S’attendait-il à ce qu’elle lui parle ? Probablement. Elle se prépara mentalement tout le temps qui lui resta et à dix-neuf heures, après avoir avalé un rapide et frugal repas, elle monta en voiture et suivit les indications du GPS.
Elle arriva à l’heure sans encombre devant l’immeuble où vivait Gilles. Elle chercha son nom sur les boîtes aux lettres puis ...