1. Initiation parisienne


    Datte: 01/06/2020, Catégories: fhh, hagé, groscul, poilu(e)s, vacances, caférestau, BDSM / Fétichisme nopéné, init, Auteur: Jean-Paul60, Source: Revebebe

    ... sous deux boutons du vêtement négligemment défaits. Comme s’il devinait l’interrogation muette de Sandrine il se tourne vers Paul :
    
    — Je ne me suis pas trop trompé pour la partie invisible de l’iceberg ? C’est à peu près comme ça ?
    
    Pour toute réponse, Paul attire sa femme tout près de lui et ouvre les pans de la veste. Il constate avec un sourire un peu crispé le bouton défait du gilet et, écartant le foulard, il répond en tutoyant à son tour :
    
    — Oui, c’est à peu près ça, mais elle t’a un peu aidé à ne pas te tromper, je crois ?
    
    Imperturbable le portraitiste ajoute :
    
    — C’est un début… Venez, on va se mettre au chaud, je vous offre un punch…
    
    En un clin d’œil, il a refermé le carton à dessin et le pliant qu’il laisse à la garde de son plus proche confrère.
    
    — Allez les tourtereaux, venez c’est la maison qui régale !
    
    Sandrine a un mouvement de recul, alors l’homme interroge :
    
    — Vous n’avez rien de prévu, personne qui vous attend ? Bébé est en garde chez sa mamie, on ne pense plus à rien, alors, on se laisse conduire !
    — Ainsi… se dit Paul… Ainsi, il sait déjà plein de choses…
    
    Le jeune homme ne peut empêcher une sourde jubilation de naître en lui… Il sait maintenant que la soirée va être torride. Il fait signe à sa femme et à leur hôte que c’est d’accord. Blaise leur fait traverser la place du Tertre et ils enfilent une petite rue à droite qui mène, dit-il, au Lapin Agile ; ils s’arrêtent devant un estaminet comme on n’en voit plus, un de ces ...
    ... bistros où rien n’est fait pour le touriste, mais où seuls sont acceptés les initiés.
    
    Le dessinateur ouvre la porte et s’efface, Paul entre le premier et Sandrine passe tout près de Blaise, les yeux baissés, touchante de timidité. Les yeux de l’homme se posent instantanément sur le derrière charnu, dont la jupe en tricot ne laisse perdre aucun détail lorsqu’elle marche. Il devine des fesses grassouillettes qui doivent être à peine couvertes par une petite culotte dont le contour marque sous la jupe. Le patron les accueille avec bonhomie dès qu’il aperçoit l’artiste derrière les deux provinciaux égarés.
    
    — Ah… des Américains ? s’écrie-t-il avec emphase, et d’enchaîner : Par ici les dollars ! Qu’est ce je vous sers ? Champagne-caviar ou Mâcon Villages-saucisson beurre ? Attention le saucisson-beurre ça n’a pas de prix !
    — Non, tu nous sers trois ti-punchs comme tu sais bien les faire !
    
    Blaise tire un tabouret du comptoir et le désigne à Sandrine.
    
    — Tiens, prends place… Nous, on reste debout, on te surveille ! dit-il en clignant de l’œil vers Paul…
    
    Elle leur demande de patienter un instant, le temps qu’elle descende aux toilettes, le froid du dehors ayant mis à rude épreuve sa vessie. Le portraitiste dévore des yeux le déhanchement de Sandrine qui disparaît au fond de la salle.
    
    Lorsqu’elle revient, il est en train de contempler une photo ; elle devine tout de suite qu’il s’agit d’elle. En effet, Paul a tiré de son portefeuille un cliché pris l’été dernier, durant les ...
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