Ilsa, la chienne de l'Inquisition - 2ème partie
Datte: 31/05/2020,
Catégories:
fdomine,
humilié(e),
chantage,
historique,
pastiche,
aventure,
fantastiqu,
Auteur: Brodsky, Source: Revebebe
... votre église en train de vous prier.
— Menteur ! Tu fais partie des rebelles, comme ta femme et ta fille.
— Elles ne savent pas ce qu’elles font, Déesse. Elles se sont laissé entraîner par les autres.
— Sans doute. Mais elles m’ont offensée… et ta fille a été élue chef de la rébellion. Elles vont payer pour cela.
— Je vous en supplie, Déesse, ne leur faites pas de mal… Je ferai tout ce que vous voudrez…
— Bien, Gautier. Montre-moi comme tu m’es dévoué. Allons, à genoux ! Voilà… Et maintenant, montre-moi ta dévotion. Lèche-moi les bottes !
Le pauvre Gautier s’exécuta. Tandis qu’il lui léchait les bottes, Ilsa me regardait avec sur les lèvres son éternel sourire empli de cruauté.
— Tu vois, Carter, comme il est inutile de tenter de me résister. Ne sois pas jaloux : tu seras bientôt à la place de ce rat.
Elle lui lança un violent coup de pied.
— Cela suffit, misérable. Dis-moi, qu’es-tu prêt à faire afin d’éviter à ta fille d’être exécutée immédiatement ?
— Tout ce que vous voudrez, Déesse.
— Tout ce que je voudrai… Bien. Donnez-lui un poignard. Je veux que tu m’apportes le cœur de ton jeune compagnon.
Gautier blêmit. Il tenait le poignard dans sa main et regardait, affolé, le jeune homme qui nous avait rejoints dans l’église.
— Allons, vermine, ne me fais pas attendre plus longtemps, sinon c’est le cœur de ta fille que j’arracherai moi-même, et je te forcerai à le manger !
Gautier se précipita alors comme un fou sur son compagnon que maintenaient ...
... fermement deux soldats. Il lui enfonça brutalement le poignard dans la poitrine, mais du mauvais côté. Il dut recommencer plusieurs fois et fut bientôt couvert de sang, mais il ne réussit pas à arracher le cœur de la poitrine de sa victime. Ilsa le toisa d’un air de profond mépris.
— Tu es un incapable, Gautier ! Amenez-moi la rebelle, que je montre à cet imbécile comment on doit s’y prendre pour arracher un cœur.
— Nooon !
Le pauvre homme se précipita sur elle en levant son arme, mais il fut immédiatement maîtrisé par les soldats entourant la Déesse.
— Tu n’es qu’un pauvre imbécile ; et tu mourras pour ce que tu viens de faire. Mais je tiendrai ma promesse, cependant : je vais arracher le cœur de ta fille, et tu le mangeras de gré ou de force avant de mourir. Qu’on fasse entrer la rebelle !
Les portes s’ouvrirent. Mais c’est le Père Bernard qui entra, suivi de plusieurs Dominicains et de quelques hommes en armes.
— Père Bernard ? Que me vaut l’honneur de votre visite ?
— Tout est fini, Madame. Il est temps que les choses reprennent leur juste place.
— Expliquez-vous.
— Votre règne est une imposture, une hérésie abominable. Vous n’êtes pas une Déesse, vous ne l’avez jamais été ; vous répandez ici une malédiction dont sont victimes tous les habitants du royaume. Et je suis ici pour vous arrêter.
— Vous êtes complètement fou, Père Bernard. Vous êtes mon sujet, et vous me devez obéissance. Vous serez puni pour votre effronterie !
— Je suis d’abord le sujet du ...