Ilsa, la chienne de l'Inquisition - 2ème partie
Datte: 31/05/2020,
Catégories:
fdomine,
humilié(e),
chantage,
historique,
pastiche,
aventure,
fantastiqu,
Auteur: Brodsky, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :«L’interview maudite »À la recherche d’un scoop, un journaliste rencontre Dyanne Thorne, une star de séries Z des années 70. Mais l’interview dégénère lorsqu’un clone de l’actrice fait son apparition pour expliquer que son but consiste à dominer le monde (et même ceux qui existent dans des univers parallèles). Ses deux gorilles fixent au cou du journaliste un étrange collier capable de l’envoyer dans ces mondes divergents…«Ilsa, la chienne de l’Inquisition – 1ère partie »Carter se réveille au moyen-âge dans une contrée où Ilsa est adorée comme une déesse et profite de son imposture pour réduire la population en esclavage. Il tente de rejoindre les rebelles, mais se fait arrêter avec eux et conduire au château de « la chienne ».
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Nous fûmes laissés à la garde des Dominicains qui nous enfermèrent tous les trois dans une étroite cellule du château. Mes deux compagnons d’infortune ne cessaient de se lamenter, le premier imaginant inutilement les sévices qu’on risquait de lui infliger, le second pleurant sur le sort de sa femme et de sa fille. Pour ma part, même si mon inquiétude était grande, je tentais de rassembler mes esprits afin de trouver un moyen de nous sortir de là. Pleurnicher ne servait à rien désormais, il fallait faire preuve d’imagination. Soudain la porte s’ouvrit, et deux gardes entrèrent.
— Toi, l’étranger, suis-nous immédiatement.
Résister aurait été stupide. Ils étaient deux, ils étaient armés, et ...
... même à supposer que je puisse prendre l’avantage sur eux, qu’aurais-je pu faire une fois ces deux hommes mis hors d’état de nuire ? Je les suivis donc sans protester.
Ils me promenèrent un long moment dans un dédale de couloirs sombres éclairés par des torches, puis me firent entrer dans une petite cellule dans laquelle un moine se trouvait assis derrière un bureau.
— Entrez, étranger, et asseyez-vous. Vous n’avez rien à craindre si votre cœur est pur. Je suis le Père Bernardus, Grand Inquisiteur de Toulouse.
— Bernard Gui… Oui, je vous connais.
— Ah ? Tu me connais, étranger ?
— Oui… Je sais qui vous êtes. Et je dois bien avouer que cela me rassure un peu.
— Quoi ? Tu ne trembles pas devant l’Inquisition ?
— Je sais que vous rendez vos jugements avec une grande sévérité, mon Père. Mais je sais aussi la rigueur et l’honnêteté qui sont les vôtres.
— Hum… Flatteries que tout cela.
— Non, mon Père : j’ai lu également votreLiber Sententiarum…
— Quoi ? De quoi parlez-vous ?
— De vos onzeSermones Generales…
— Comment êtes-vous au courant de cela ? Je n’en ai écris que deux, qui sont actuellement sous forme d’ébauche. Y aurait-il quelque sorcellerie là-dedans ?
— Hum… Cela dépend ce que vous appelez « sorcellerie », mon Père. De là où je viens, nous appelons cela « la science ». Et toujours là d’où je viens, vous avez écrit onze sermons.
— Tu sais à quel point tu es proche du bûcher, étranger…
— Oui, mon Père. Mais je n’ai pas d’autre choix, vu les circonstances, que ...