Manon veut voir le loup - Histoires de Sexe

Manon veut voir le loup

... se mirent à grossir en houle démentielle. Elle sentit… elle sentit que tout partait…

Lui, perçut l’imminence du feu d’artifice. Il asséna ses coups de reins encore plus brutaux pour le final :

— Jouis ! intima-t-il en giclant sa semence au plus profond d’elle.

Un liquide chaud envahit ses entrailles avides comme une onde de bonheur. L’orgasme la submergea telle une vague scélérate. Elle se tétanisa. Une gigantesque boule de plaisir la balaya comme un fétu. Elle perdit connaissance un court moment.

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Elle restait couchée, toujours nue. Il était penché sur elle, sa main s’attardant sur ses lèvres, un doigt dans la fente.

— Alors, tu as vu le loup ? Tu te sens comment, maintenant ?
— Impatiente ! répliqua-t-elle du tac au tac.
— Impatiente ? dit-il surpris. Impatiente de quoi ?
— De remettre ça dès qu’on peut. Même dans mes rêves les plus fous je n’aurais pas pu imaginer un tel plaisir. Tu es le dieu des amants, tu m’as mis le paradis entre les cuisses. Inutile de protester, tu me referas la chose ! Je le savais déjà, mais je l’ai découvert en vrai : je suis folle de sexe, et maintenant tu m’as ouvert un appétit immense. Recommence !
— Te baiser à nouveau ? Je suis partant, oh oui ! C’est quand tu veux, pardon : dès qu’on peut. Et puis, si tu m’as confié ton dépucelage, il faut que j’assume mes responsabilités… euh… pédagogiques jusqu’au bout. Il te reste pas mal de choses à apprendre.
— Ah oui, dit-elle d’un air ravi et gourmand, lesquelles ?
— ...

... Hé ! Tu les découvriras ! Pas tout en une fois.
— Tu feras ça pour moi ? Tu es si gentil ! Tu es…

Elle s’interrompit, demeura silencieuse un moment puis, à sa grande stupéfaction, elle fondit en larmes. Affolé, il l’entoura de son bras et la prit contre lui.

— Qu’est-ce qui t’arrive, ma petite Manon ?
— Tu es si gentil avec moi alors que je me suis conduite comme une garce.
— Qu’est-ce que tu me racontes là ? Je ne comprends pas…
— Je t’ai monté tout un cinéma. Je t’ai mené en bateau.
— Tu radotes ? C’est plutôt moi qui t’ai menée par… euh…. quel cinéma ? Je ne vois pas.
— Tu me promets de ne pas m’en vouloir après ?
— T’en vouloir de quoi ? Explique-toi. Mais si ça te rassure, promis juré.
— Voilà, écoute bien. Je savais que tu venais pour deux heures et que tu es ponctuel comme une horloge, mais je savais aussi que papa aurait du retard, il m’avait dit qu’il ne pouvait plus te prévenir, car son portable était déchargé.

Un signal d’alarme retentit dans l’esprit de Laurent, saisi de panique.« Ouh là là ! Ça sent le roussi… » Il n’osa imaginer la suite, et il n’allait pas être déçu.

— Alors, je t’ai tendu une embuscade. J’ai laissé exprès la porte d’entrée ouverte et je suis allée t’attendre dans ma chambre. Je me suis caressée en pensant à toi ; c’était facile et délicieux : avec toi, mes doigts vont et viennent tout seuls… Je t’ai entendu arriver dans la maison. Bien sûr, tu n’as trouvé personne au rez-de-chaussée. Alors j’ai un peu forcé sur les soupirs ...