Manon veut voir le loup - Histoires de Sexe

Manon veut voir le loup

... comme en toute circonstance où le pénis se substitue au cerveau, Laurent poussa la porte et pénétra dans la pièce. Manon poussa un cri de frayeur et se redressa brusquement, les mains plaquées sur son sexe.

— Mais… qu’est-ce que tu fais là ?
— Manon ne t’effraie pas, je n’ai pas voulu te surprendre. Il y a eu un enchaînement de circonstances. Ton père m’avait fixé un rendez-vous chez vous ; il devait être là, la porte de la maison était ouverte, j’ai pensé qu’il m’attendait à l’intérieur, mais je n’ai trouvé personne. Par contre, j’ai entendu d’en bas comme des plaintes venant de l’étage et ça m’a inquiété, je suis monté pour voir. Manon, la prochaine fois, tu fermes ta porte. Et je t’en prie, on en restera là, on va dire que je n’ai rien vu et que tu peux compter sur mon silence.
— Tu n’as rien vu ? Tu veux que je croie ça ?

Agressive :

— Ne mens pas, dis-moi tout ce que tu as vu.
— Tu veux vraiment le savoir ? dit-il, embarrassé.
— Oui, je veux !
— Eh bien, j’ai vu une adorable jeune fille en train de prendre son pied et s’offrir un bel orgasme. Ça m’a remué les tripes et scotché le pendule sur midi.

Elle prit un air honteux et désemparé.

— C’est injuste ! Je ne mérite pas ça. Il ne me reste plus qu’à me jeter par la fenêtre.

Amusé, il s’approcha du lit et s’assit à côté d’elle.

— Ne raconte pas de bêtises ! Une jeune fille aussi jolie et aussi bien foutue que toi ne se suicide pas. Ce serait un épouvantable gâchis. Et le plaisir que tu as pris, ...

... ne mens pas, je t’ai vue jouir, ce n’est pas un crime, au contraire. Tu n’es vraiment pas la seule à faire ça.

Il ramait pour la rassurer et cela avait l’air de porter, car, au moins, elle ne se tassait plus dans sa honte et lui accordait une demi-oreille.

— Tu sais, tu es belle ; ça aussi je l’ai vu : tu as un corps de rêve, et bien des femmes plus âgées que toi pourraient en être jalouses, parole de connaisseur. Reprends-toi, Manon, laisse tomber ces idées idiotes.

Il lui prit le menton entre deux doigts pour tourner son visage vers le mien. Elle eut un pauvre sourire et des yeux de chien battu. Il lui colla une rapide bise sur les lèvres. Machinalement, la main de Manon vint caresser sa joue avec douceur, quittant sa toison dévastée. Il ne put empêcher son regard, l’espace d’une seconde, de plonger sur ce trésor, ce qui accentua encore le rétrécissement de son short.

— Oui, mais je n’aurais pas voulu que tu me surprennes comme ça.
— Tu veux la vérité ? Je n’ai pas cherché à te surprendre, c’est vraiment par accident, mais, nom de dieu, je ne le regrette pas. Et si c’était à refaire, je casserais même la porte pour entrer.
— Cochon ! dit-elle en pouffant. T’as pas honte ?

Au moins, le cap était passé, elle commençait à émerger de son désarroi. Dans l’émotion du moment, il eut un geste involontaire (enfin, presque). Sa main se posa sur l’intérieur velouté de sa cuisse. Manon ne se rebiffa pas. La main remonta encore, puis s’esquiva après un contact presque ...