Café-philo - Histoires de Sexe

Café-philo

... caresser, il s’en droguait par les yeux.

Il sentit rapidement, malgré ses doutes, une certaine complicité implicite avec elle. C’était tout de même nouveau ; nouveau et très plaisant. Elle intervenait souvent alors que "ce n’était pas son tour". Cette attitude, dans tout ce qu’elle avait de spontanée et d’un peu irrespectueux, réjouissait Jason. À un moment, alors qu’il se tournait vers elle, il vit qu’elle allait parler. Il lui dit que, cette fois, "c’était son tour". Ce qui provoqua un échange de sourires entre eux. Cette femme aimait jouer. Ce qui était l’annonce de délicieuses promesses.

Il y eut même un moment plus intime entre eux, un moment plus délicieux. Elle lui parla dans l’oreille, lui demandant qui était le raseur qui parlait. Jason ne se serait peut-être pas rendu compte de tout ce qu’avait d’intime cette attitude s’il n’avait perçu à ce moment le regard d’une amie assise à l’autre bout de la table. Elle avait compris ce qui se passait et il sembla à Jason qu’elle en était un peu jalouse. Jason, un peu stupide, comme tous les hommes dans ce cas, en tira de la fierté.

Sophie, durant tout le café-philo, s’était beaucoup agitée sur la banquette et Jason en avait ressenti de très plaisantes vibrations. Mais peu à peu la tension devenait intenable. Il lui semblait qu’elle augmentait de minutes en minutes, le déconcentrant du sujet du jour. Il devinait ces jambes nues si près de lui et de tout son corps il espérait. Il avait beau tenter de se maîtriser, ...

... cette tension l’amenait à s’exprimer par la parole plus qu’il ne se l’était promis de le faire auparavant. Il s’exaltait. Il vécut ce café-philo comme dans un cauchemar de tentations.

A l’issue, il jaillit presque de sa place et vint s’accouder au bar. Tout le monde se levait. Mais Sophie resta un moment assis et dans tout ce brouhaha, un instant magique se produit. Alors qu’il se tournait vers elle, et que personne ne pouvait en observer les conséquences, d’un geste rapide et gracieux elle souleva sa jupe. Jason découvrit alors l’intégralité de ses cuisses jusqu’à son slip qu’elle avait noir ce jour-là. Jason était subjugué. Il l’était tellement qu’il ne put observer attentivement qu’elle avait été sa réaction. Il imagina tout de même par la suite qu’elle cherchait à observer sa réaction à cette vision enchanteresse. Il l’imagina car cela le contentait.

Sophie avait un grain de peau qui l’attirait particulièrement. Jason n’avait jamais été très attiré par les blondes. Il comprenait que l’on puisse l’être mais, lui, ne l’était pas ou qu’en de très rares occasions. Celles qui depuis toujours le faisaient vibrer, étaient les brunes mais un certain type de brunes. Pas les brunes opulentes à la peau rose ou blanche. Ce qui émouvait le plus Jason étaient les peaux mates sur une musculature fine. Sophie était tout à fait ce genre. Jason avait observé ses avant-bras qu’elle avait mis à découvert. Il avait vu ses mains, son cou, la peau de son visage et ainsi il avait pu, dans un ...