1. Le vieux qui lisait des histoires érotiques les yeux clos


    Datte: 30/05/2020, Catégories: h, fh, hplusag, couple, enceinte, bizarre, jardin, revede, Masturbation pénétratio, attache, délire, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... malheureusement pas gamberger longtemps et me tire brutalement de mon rêve éveillé. Avec le recul, je me dis que je préférais nettement lire sur sa peau, à mon rythme, qu’entendre ce qu’elle estime alors indispensable de me dire. C’est pourtant moi qui lance la discussion, après les caresses qui apaisent, juste avant celles qui redonnent envie.
    
    — Depuis quand avais-tu ainsi envie d’abuser de moi ? demandé-je en pensant que cette forme d’humour faciliterait les confidences.
    — Tu ne crois pas si bien dire ! En fait, j’ai quelque chose à t’avouer, répond-elle avec un sérieux qui m’inquiète.
    — Un truc qui remet en cause ce que nous venons de faire ?
    — Non, c’était juste délicieux. Mais je ne pourrais plus être aussi ouverte au plaisir une autre fois si nous ne parlons pas.
    — Vas-y, je crois que je suis prêt.
    — Minorchis, c’est moi !
    
    Mon sursaut manque de la pousser au bas du lit de fortune.
    
    — Hein ? Quoi ! Toi, Minorchis ? Mais pourquoi ? Comment ? Et le type assommé, c’était qui ?
    — Le fruit d’un pur hasard.
    — Il a pourtant bien cherché à m’occire ?
    — Non, il passait par là et a fait un geste malheureux. Ce n’est qu’à l’instant du drame que j’ai pensé à en profiter.
    — OK, je veux bien te croire. Mais pourquoi avoir voulu mettre un tel bordel sur le site ? Pourquoi avoir fait tant de mal à des auteurs qui ne t’avaient rien fait ? Syringa, son mec, même moi à l’occasion ? Pince-moi, dis-moi que je rêve !
    — Toi, j’ai toujours essayé de te laisser hors de cette ...
    ... histoire. Mais quand tu me provoquais, je ne pouvais pas m’empêcher de réagir. Tu tapes fort quand tu te lâches. Aussi fort que quand tu baises. Mais là, j’apprécie, ajoute-t-elle en caressant tendrement ma queue détendue, très détendue même vu ce qu’elle vient de m’asséner.
    — Kundalina, tout ça n’a aucun sens. Pas toi !
    — Je me suis fait massacrer par mon dernier mec, qui a détruit toute trace de confiance en moi. Sensuellement, sexuellement, psychiquement, professionnellement, il a réussi méthodiquement à me réduire en bouillie. Il m’a fallu des mois pour reconstruire un minimum de stabilité. J’ai fait l’erreur de croire qu’en faisant subir à mon entourage ce que j’avais subi de lui, je trouverais la force de m’en sortir. J’étais complètement à côté de mes pompes. Et surtout sans personne pour m’accompagner. J’ai plongé et comme une conne, j’ai fait un mal fou.
    — Pourquoi ne pas m’avoir contacté ? Et pourquoi maintenant, si tu ne le voulais pas à ce moment-là ?
    — Ne peux-tu imaginer à quel point j’avais honte de faire ce que je faisais ? C’est une spirale perverse, cette saloperie de dénigrement sur la toile. Tu sais quand tu commences, mais pour sortir du personnage du pitbull, c’est une autre histoire. Et le sevrage est juste insupportable pour quelqu’un de fragilisé au point où je l’étais. Je comprends que tu sois en colère, conclut-elle en commençant à se rhabiller, sans même me regarder.
    
    Je reste sans voix. Et pendant un instant, incapable de faire un geste dans ...