1. Soirée de filles


    Datte: 30/05/2020, Catégories: ffh, amour, init, couple+f, Auteur: Xetdemi, Source: Revebebe

    ... en tête. Johanne a raison, vous êtes vraiment beaux vous deux. Il n’y a rien de plus beau qu’un couple en amour. Je vous regardais vous sourire, vous interroger du regard, toujours en connivence, toujours doux et délicat. Je vous aime. J’ai aimé cette soirée mais je ne vais pas recommencer. Ce soir je suis entrée dans un espace sacré, dans un sanctuaire d’amour. J’étais l’invitée. Cette soirée c’est ce que ça me prenait pour me remettre en selle. Oui, je vais m’y mettre. Je me mets en quête d’amour. Je n’ai pas dit de sexe mais d’amour. Ce soir j’ai vu l’amour en action et c’est très beau. Je veux cette beauté dans ma vie. Je veux créer cet espace d’amour et non pas juste y être invitée.
    
    Arrivée chez elle, elle m’a dit comme ça :
    
    — Please, kiss me good night.
    
    Puis elle m’a embrassé, un baiser long et appuyé. Puis j’ai senti sa langue qui cherchait la mienne. Et pendant ce baiser elle caressait mon sexe qui répondait fermement à ses douces attentions. Ça n’a pas duré longtemps. Elle s’est retirée, m’a regardé d’un air coquin en me disant :
    
    — C’était mon dernier fantasme, sentir ton pénis gonfler sous les caresses de mes doigts. Merci.
    
    Elle est partie.
    
    De retour à la maison, Johanne m’attendait au salon. Elle avait mis sa petite nuisette noire, ce qui était une invitation, une très belle invitation. Elle m’a dit :
    
    — Il me semble que ça a été long. J’espère qu’elle n’a pas ...
    ... profité de toi alors que je n’y étais pas.
    — Non, juste des petits becs sur les joues. Mais toi, dis-moi, pourquoi tu as pleuré ? Tu étais jalouse ?
    — Non pas du tout. Il m’arrive de pleurer quand je vois quelque chose de très beau. La beauté m’émeut. Je peux pleurer devant un dessin, une toile, une nature morte. J’ai pleuré non pas de joie mais de beauté. Quand on fait l’amour, je ne peux jamais te voir comme ça. Tu étais si beau quand tu labourais, fourrageais, vrillais Sophie. Je voyais les muscles de ton dos, de tes fesses, de tes cuisses… Tant de force, d’ardeur. J’aimerais pouvoir sortir de mon corps pour te voir ainsi quand on fait l’amour.
    
    Et ses yeux se sont encore emplis d’eau. Je l’ai prise dans mes bras et je lui ai dit en riant :
    
    — Tu sais, les miroirs ça existe. On peut en mettre au plafond. Tu aurais alors une vue sur cette beauté que sont mes fesses.
    
    Johanne n’a pas hésité une demi-seconde avant de répondre :
    
    — Oui, oh oui. Demain je vais magasiner ça. Oh oui. Je vais te voir !
    
    Et on s’est embrassés et on s’est caressés. À un moment donné Johanne s’est un peu détachée de moi, elle m’a regardé dans les yeux et m’a dit :
    
    — Et je ne veux pas que tu aies des images d’elle dans ta tête pendant qu’on se fait l’amour !
    — Trop tard, lui ai-je répondu.
    
    Ma réponse ne lui a pas plu. Elle a commencé à me taper les fesses, je l’ai maîtrisée…
    
    La nuit fut belle et longue. 
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