1. Soirée de filles


    Datte: 30/05/2020, Catégories: ffh, amour, init, couple+f, Auteur: Xetdemi, Source: Revebebe

    Qui eût cru que, d’une soirée de filles, quelque chose de bon, de très bon, adviendrait au gars que je suis !
    
    Nous, les gars, on ne sait pas trop ce qui se dit dans les soirées de filles. On s’en doute mais on ne sait pas. Ça tourne souvent autour des relations hommes-femmes et quand mon Amour-à-moi, Johanne, participe à de telles soirées on peut être certain qu’il y a un contenu sexuel assez explicite.
    
    Jusqu’à quel point ? Peut-être est-il préférable que je ne le sache pas, non pas parce que j’ai peur qu’elle dise des choses désagréables sur moi, non, mais parce que je crois que l’homme est plus prude à ce niveau. Il peut fanfaronner sur ses conquêtes, le nombre de ses conquêtes mais sans entrer dans les détails de ses étreintes sexuelles.
    
    Johanne et moi avons une vie sexuelle belle, pleine, riche, épanouie et joyeuse. Après trois ans, nous savons toujours nous réinventer, allant de découvertes en découvertes. Nous jouons terriblement bien ensemble, nous jouissons terriblement bien ensemble. Je ne crains donc pas qu’elle dise du mal de notre relation mais je pourrais être mal à l’aise qu’elle rende publique « nos » découvertes.
    
    C’est en revenant d’un de ces soupers de filles que Johanne me dit que son amie Sophie a avoué qu’elle n’avait pas eu de relation sexuelle depuis sa séparation il y a un peu plus de cinq ans. C’est sûr que Johanne, la femme la plus sexuellement allumée que j’aie jamais connue, l’a quelque peu enjointe à se prendre en main, à réagir, à ...
    ... vivre pleinement sa vie de femme, à prendre des risques. Mais Sophie dit qu’elle s’habitue, que ce n’est peut-être plus pour elle.
    
    Au déjeuner le lendemain matin, je dis comme ça, en blaguant :
    
    — Tu sais Johanne, ton ami Sophie, je pourrais peut-être faire quelque chose pour elle, me sacrifier un peu…
    
    Johanne me regarde, se demandant jusqu’à quel point je suis sérieux. Je la sais jalouse, très. Rien de maladif mais elle affirme sa mainmise sur moi ; elle n’aime pas que je dilue mon centre d’intérêt. Nous sommes tellement liés, elle ne supporterait pas une faille dans ce lien. Elle me regarde mais ne dit pas un mot. Ce n’est que lorsqu’elle est sur son départ pour le travail qu’elle finit par me dire :
    
    — Ne crains pas pour Sophie. Je vais faire en sorte de lui présenter quelques prospects intéressants. Je ne la laisse pas tomber, crois-moi. Tu n’auras pas à te sacrifier.
    
    Environ deux semaines plus tard je suis revenu sur le sujet. J’ai demandé à Johanne :
    
    — Alors, ton amie Sophie, tu lui as présenté quelqu’un ?
    — Tu sais, m’a-t-elle répondu, ce n’est pas le choix des hommes qui est le problème. C’est elle. Elle s’est persuadée qu’elle ne peut plus plaire. Elle est belle Sophie, elle a une belle personnalité, toujours joyeuse mais c’est sûr qu’elle n’a plus un corps de jeune fille. Nous sommes toutes dans la quarantaine ; nous avons des corps de femme… qui ne correspondent plus aux stéréotypes qu’on nous présente partout. Si tu la connaissais tu la trouverais ...
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