1. Chasseresse


    Datte: 07/04/2018, Catégories: f, fh, train, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, Masturbation fantastiqu, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... coup, et surtout ne pas prendre le risque d’abattre par erreur une innocente libertine – malheureusement, c’est déjà arrivé. Mes collèges vont venir nous récupérer en hélico. Mais ce qui me fait chier, c’est que je vais avoir du mal à récupérer ma bécane. Un vélo presque neuf ! En plus, je me suis fait mal.
    
    Sur le dos de la main, elle avait une entaille causée par un morceau de verre qu’elle retira en grimaçant, puis elle épongea avec son mouchoir le sang qui s’écoulait abondamment. À cause de ceci, ajouté à l’image de l’exécution de la démone qu’il ne parvenait pas à chasser de son esprit, il avait le cœur au bord des lèvres.
    
    — Euh… à qui ai-je l’honneur ? demanda-t-il en se mettant péniblement debout.
    — Ah oui, vous ne me connaissez pas. Je fais partie d’une unité secrète chargée de la lutte contre les créatures infernales. Il y en a pas mal qui traînent par ici. Je vous demanderai la plus grande discrétion concernant cette intervention : il ne faut pas que l’existence du service s’ébruite, pour ne pas affoler la population. Il faut aussi apprendre à vous méfier des succubes, Monsieur : si vous tombez dans leur piège, elles ne vous ratent pas. Elles manipulent les victimes qu’elles ont repérées pour leur fragilité, à cause de leur passé, car elles lisent dans les pensées et se servent du sentiment de culpabilité pour leur ôter toute résistance. Elles se délectent particulièrement des cœurs brisés, comme le vôtre. Celle à qui vous avez eu affaire, et que nous ...
    ... recherchions depuis longtemps, était particulièrement dangereuse : nous l’appelions entre nous, dans le service, « la veuve noire », à cause des tenues de deuil qu’elle portait habituellement, et aussi parce qu’elle ne laissait aucune chance à ses proies. Tout comme ses compagnes infernales, elle craignait, plus que tout, la lumière du soleil et ses agissements n’avaient lieu qu’une fois la nuit tombée. Comme vous l’avez constaté, elle prenait un plaisir sadique à torturer moralement ses victimes avant de s’en repaître, de sorte que celles-ci ne lui résistaient pas, voire se plaisaient à lui servir de repas en se livrant complaisamment à ses crocs. Elle s’en prenait indifféremment à des hommes comme à des femmes. J’ai déjà vu des individus qu’elle a dévorés à moitié avant de laisser le reste pourrir sur place : ce n’est pas beau à voir, je vous l’assure. Mais je l’avais depuis quelque temps dans mon collimateur, et j’étais enfin parvenue à la prendre en filature. Maintenant, je peux dire : mission accomplie, la bête est hors d’état de nuire. J’ai agi selon la procédure établie : normalement, la tête ne repousse pas si le cœur est transpercé. La section de nettoyage va se charger de faire disparaître ce qu’il en reste.
    — Il me reste à vous remercier pour votre efficacité, alors, dit-il avec dans sa voix une pointe de regret de n’avoir pas poursuivi l’étreinte jusqu’à sa conclusion mortelle.
    — De rien, c’est mon job. L’aventure ne vous empêche pas de bander encore, remarqua-t-elle. ...