Chasseresse
Datte: 07/04/2018,
Catégories:
f,
fh,
train,
hsoumis,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Masturbation
fantastiqu,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... n’est pas tout : il y a une autre femme que vous avez rendue malheureuse, et pour cela aussi, il va vous falloir payer. Je suppose que vous savez de qui je veux parler ?
— Pauline ?
— Oui, exactement. Elle vous a pourtant rendu heureux pendant deux ans, mais vous ne vous en rendiez même pas compte. Vous aviez un emploi, à l’époque, contrairement à maintenant où vous partagez votre temps à traîner votre misère entre alcools, sites pornos et différents trafics absolument minables. Elle était caressante et vous a donné sa tendresse sans compter, jour après jour, en tenant votre main. Et puis, une nuit, vous avez croisé la route d’une autre femme prénommée Mélissa. Ah, elle était belle, n’est-ce pas ? Belle, et surtout, tellement… sexuelle ! Dans son lit, vous ne regrettiez rien. Seulement, cela n’aura pas duré plus de trois jours. Si seulement vous n’aviez pas laissé, à l’intention de la douce Pauline, un message de rupture on ne peut plus injurieux, pour ne pas dire obscène, sur sa table de nuit, massacrant votre amour en quelques lignes griffonnées à la hâte… vous voyez, tout se paie ! Pour toute joie, toute faute, il faut expirer au centuple. C’est ce que vous avez fait dans les années qui ont suivi, et maintenant, qu’êtes-vous devenu ? Une ombre, une épave, presque un fantôme, et certainement plus un homme vivant, même si vous en donnez l’illusion, parce que vous paraissez encore en bonne santé. La solitude aidant, votre cœur est à présent totalement desséché.
Il ...
... pleura silencieusement en écoutant le procès de l’échec complet de sa vie sentimentale, car il ressentait chaque mot comme un coup de poignard en plein cœur. Une larme coulant sur sa joue ridée irisa la violente lumière d’un projecteur de chantier, alors que le train roulait au ralenti dans une zone de travaux. Cruel éclairage aussi sur le néant de son existence. Jamais personne ne lui avait parlé d’une manière aussi crue, en des termes qui lui parurent aussi véridiques.
— Je veux bien vous suivre, mais que comptez-vous me faire ?
— Je vous l’ai déjà dit : pour commencer, baiser avec vous. Mais baiser d’un coït absolu et définitif, à la façon dont les mantes religieuses s’occupent de leur mâle, si vous voyez ce que je veux dire. Je vous promets que vous ne le regretterez pas, car vous y trouverez l’extase que vous avez toujours désespérément recherchée et qu’aucune des rares femmes qui vous ont ouvert leurs bras n’a été capable de vous donner. Je ne mens pas, ajouta-t-elle en haussant les épaules devant son air incrédule. Mais pourquoi cette question : c’est si important, pour vous, de continuer à hanter ce monde de douleurs grisâtres ? Ne voulez-vous pas connaître ce qui se trouve de l’autre côté ?
Il ne répondit pas, hésitant. Son interlocutrice le subjuguait par sa beauté troublante, sans équivalent à tout ce qu’il avait connu jusque-là.
— Puisque vous être si bien renseignée, il y a quoi, de l’autre côté ?
— L’enfer, bien sûr. Peu de gens y échappent, mis à part ...