Tranche de vie
Datte: 29/05/2020,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe
... qu’il était malade, voire plus. Lorsque nous nous sommes approchés de lui, à genoux, pour en savoir plus, il a détalé comme un lapin, traversé le séjour et est reparti par le balcon.
— Quel comédien, celui-là ! Je file lui donner à manger ; à tout de suite.
Elle est sortie sur le palier, ayant juste enfilé son chemisier, portant à la main son tailleur, ses chaussures et son sac à main. Je l’ai regardée partir, délicieuse d’impudeur, ses fesses rondes à peine cachées par le pan de sa chemise, déjà pressé de la voir revenir.
Le téléphone a sonné : mon père s’inquiétait de mon silence. Il est vrai que depuis une quinzaine, je n’avais pas réellement donné signe de vie, occupé par ailleurs. Quel mauvais fils j’étais ! Je ne lui ai rien dit de Margaux mais lui ai annoncé ma visite pour le prochain week-end avec une surprise, sans en dire plus. Ma mère a pris de relais, tentant d’obtenir quelques informations complémentaires.
— Une surprise est une surprise : vous en saurez plus jeudi matin au train.
Malgré ses protestations, ses cajoleries, je n’ai rien dit. J’ai raccroché au moment où Margaux repassait le seuil du séjour. Elle avait échangé son chemisier contre son déshabillé.
— Je ne te dérange pas ?
— Non, c’étaient mes parents. Je leur ai annoncé ma venue et une surprise.
— Tu aurais dû leur dire, quand même : je vais débarquer chez eux sans qu’ils soient préparés.
— Ce n’est pas un problème. Allez, allons dîner. Il y a un excellent chinois que je veux te ...
... faire connaître à deux pas d’ici.
Ce fut bon, comme d’habitude. Nous sommes rentrés en flânant et avons bien ri en repassant le porche où la veille…
Rentrés chez nous – je ne disais déjà plus « chez moi » – nous nous sommes offert un armagnac, calés dans le même fauteuil en écoutant Mozart, laPetite musique de nuit, morceau de circonstance vu l’heure. Arthur est venu nous manifester son pardon. Tout allait bien. Nous avons dormi tous les deux d’une traite jusqu’au lendemain 10 heures.
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Elle m’a réveillé avec le plateau du petit déjeuner, déjà prête à partir pour notre footing dominical. Nous sommes revenus vers 15 heures après avoir papoté un moment avec Manuel. Une fois douchés, caressés, aimés, nous avons déjeuné rapidement et avons décidé d’aller faire une promenade sur les quais, vers la Cité. Le soleil brillait et le printemps était définitivement installé. Les bouquinistes proposaient aux passants le contenu de leurs boîtes ouvertes. Nous avons flâné longuement sur les quais, sommes descendus au bord de la Seine, et sommes allés voir si sous le pont Mirabeau elle coulait toujours. Puis nous sommes revenus vers le centre.
Dans le soleil couchant, Notre-Dame reflétait des couleurs chaudes qui m’ont fait regretter de pour pas avoir pris mon matériel de photo. Je me suis bien promis de ne pas l’oublier en partant pour Périgueux. Nous sommes rentrés tard, à pied, fatigués de notre balade. La nuit nous fut douce.
Lundi soir
Elle est ...