1. Tranche de vie


    Datte: 29/05/2020, Catégories: romance, fh, couple, voisins, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe

    ... défaisant mon pantalon. Tout à son affaire, elle n’entendit pas – pas plus que moi – les pas de l’intrus, côté de la porte sous le porche. Celle-ci s’ouvrit d’un coup, au moment même où, triomphante, elle avait extrait de son enveloppe l’objet de son désir. Un chien passa entre nous deux. La lumière nous exposa comme en plein jour au regard narquois d’une femme qui suivait l’animal.
    
    — Belle prise, Mademoiselle ; faites-en bon usage !
    
    Elle s’éloigna en riant. Nous ne l’avions vue ni l’un ni l’autre, mais l’effet fut quasi immédiat : je me recroquevillai à la vitesse du son ! Margaux a pouffé de rire et m’a communiqué son hilarité. En quelques secondes, nous étions tous les deux ravagés par un fou-rire qui, il faut bien le dire, ne permit pas la poursuite de notre projet. Nous avons remis un peu d’ordre dans nos tenues et nous sommes repartis.
    
    — Attends l’ascenseur, tu vas voir !
    — Je ne demande que ça !
    
    Le sort était contre nous. Arrivés dans le hall de l’immeuble, nous y avons retrouvé une famille qui habite au quatrième. Père, mère, fillette de 4 ans et bébé dans les bras de papa. La cabine nous a propulsés tous les six dans les étages pendant que nous échangions salutations et banalités d’usage.
    
    — Le projet est remis à une date ultérieure, me dit-elle lorsque nous sommes arrivés. Mais tu ne perds rien pour attendre.
    — Toi non plus, ai-je eu le temps de répondre avant qu’elle se jette sur moi, la porte à peine refermée.
    
    Nous nous sommes déshabillés – ...
    ... arraché nos vêtements, devrais-je plutôt dire – entre l’entrée et la chambre, laissant derrière nous un chemin jonché de tissus froissés. Je l’ai poussée sur le lit où elle est tombée à quatre pattes. Le spectacle qu’elle m’offrait, mélange d’impudeur et de tendresse, d’animalité et de provocation ne me laissait pas indifférent, loin de là. Dans la clarté blafarde de la lune, son corps faisait une tache claire, soulignée par la ceinture de son porte-jarretelles et le noir de ses bas. Ses seins encadrés par ses bras prenaient un relief étonnant ; son sexe mis en valeur par ses fesses luisait d’une humidité prometteuse. Je l’ai pénétrée d’un coup. Ses reins se sont creusés ; elle s’offrait complètement. Mes mains martyrisaient ses seins. Nos cris se sont mélangés lorsqu’elle a atteint son plaisir et que je me suis déversé dans elle en longs jets brûlants.
    
    Plus tard, nous nous sommes glissés sous la couette et avons sombré dans un sommeil réparateur.
    
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    Nous avons passé la journée de samedi au lit, remettant au plus tard le footing, les repas et toute autre activité. Arthur a fait les frais de nos débordements : il est venu à plusieurs reprises protester et réclamer sa gamelle, puis il a abandonné. Nous ne l’avons revu qu’à 18 heures quand nous nous sommes levés, repus d’amour et de tendresse. Il s’était couché sur la jupe de Margaux, allongé de tout son long, la tête tournée vers le bout du couloir, miaulant piteusement. Un bref instant, nous avons cru ...
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