1. Tranche de vie


    Datte: 29/05/2020, Catégories: romance, fh, couple, voisins, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe

    ... long cri d’amour.
    
    — Bonne journée ! m’a-t-elle souhaité en reposant les pieds à terre. Et vivement ce soir…
    
    Le petit déjeuner a été un peu perturbé, mais qu’importe ! Je l’aime telle qu’elle est.
    
    C’est de plus en plus dur de séparer travail et elle ! Toute la journée elle est là à mes côtés. Hélas, uniquement dans ma tête.
    
    Mes dossiers avançaient, malgré tout ; la fin de semaine approchait, le week-end aussi. La semaine suivante serait courte, et mercredi soir nous partirions pour le Périgord. L’agence m’avait fait passer les billets : nous avions un wagon-lit double en première. Je me plaisais à penser que ce serait une première répétition d’un voyage de noce qui, je l’espère, durerait longtemps avec plein d’étapes.
    
    Vendredi soir
    
    Nous sommes allés au cinéma voirLe facteur. J’aime beaucoup Noiret. Il a un côté gros nounours bougon, finalement rassurant. Le jeune acteur italien est bon lui aussi. Mais je n’ai pas retenu son nom. Nous avons bien aimé, l’un comme l’autre. Ensuite nous sommes allés manger une pizza et sommes rentrés de la place Clichy à pied. Tranquillement. Sans hâte. Mais, pendant le trajet, nous n’avons pas arrêté de nous promettre monts et merveilles pour la nuit qui allait suivre.
    
    Nous nous sommes arrêtés souvent, dans l’ombre complice d’un porche ou d’un coin de mur pour nous embrasser, nous caresser.
    
    — Encore 500 mètres comme ça et je te viole dans l’ascenseur, m’a-t-elle glissé dans l’oreille.
    — Chiche !
    — Ah non, ne me provoque ...
    ... pas : tu ne sais pas encore de quoi tu me rends capable !
    — Nous verrons bien…
    
    C’est vrai que nous étions tous les deux dans un état peu racontable ! Chaque arrêt durait plus longtemps que le précédent et moins que le suivant. À chaque fois, les caresses étaient plus précises, et nos tenues commençaient à s’en ressentir. Son chemisier au départ rentré dans la jupe en était maintenant sorti aux deux tiers. Ma cravate cachait mal les trois boutons ouverts de ma chemise. Elle se frottait à moi comme une chatte amoureuse, faisant des commentaires de plus en plus précis sur l’état dans lequel elle me sentait. Et elle faisait tout pour améliorer la performance.
    
    De mon côté, je n’étais pas plus sage. Mes mains exploraient son corps, et le seul obstacle restant devait commencer à être bien chiffonné et humide. Elle avait déjà joui à deux reprises, m’embrassait à ce moment-là à pleine bouche pour ne pas crier plus qu’il n’était raisonnable. Heureusement, les rues du quartier ne sont pas très fréquentées à cette heure tardive.
    
    Nous étions arrêtés dans l’ombre d’une porte cochère et nos caresses prenaient une tournure encore plus chaude.
    
    — Fais-moi l’amour ici, tout de suite ! me dit-elle, la voix voilée.
    
    En disant cela, elle fit glisser son slip le long de ses jambes, l’enleva complètement et me le donna sous forme d’une petite boule légère, chaude, humide, odorante.
    
    — Je bénis l’inventeur des jupes portefeuilles.
    
    À nouveau collé contre elle, je devinais ses mains ...
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